Dès que je ferme les yeux, je te vois. Je vois ta gueule posée sur le même oreiller que ma tête pleine à exploser. Je te vois, tes yeux posés sur moi, tes lèvres dessinant un grand sourire, entre l'innocence et le vice, et nos nez qui se frôlent parce que trop prés. Tu me hantes, mes premiers instants du sommeil sont réduits à cette scène, et je ne puis quitter le monde des vivants sans la revivre, tous les soirs, de la même manière, avec les mêmes détails. Je sens tes narines m'expirer au visage, me chatouillant les joues, qui frissonnent et s'empourprent, j'entends encore ton souffle qui accélère et ton cœur qui bat dans ma poitrine. Je sens ta présence, nos deux corps enlacés comme dans les films, se frôlant de partout, nos orteils entremêlés, nos mains qui se caressent, et ta paume qui erre dans ma peau immaculée, exactement comme dans mes rêves. Alors je m'adonne au plaisir, je m'imagine ne plus jamais quitter tes bras, te coller à vie, enfouis dans un lit à ne rien faire, sauf te regarder dans les yeux, si beaux, si hagards. J'y vois mon reflet et soudain je me sens toute petite, alors je baisse les miens et je me rapproche encore, de toi, du péché, du rêve.
Et là, je me cogne au mur. C'était encore un accès.
mercredi, août 27, 2008
Je me couche
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5 commentaires:
Voilà pourquoi il faut toujours, toujours, aller au lit avec une peluche. Bon d'accord un oreiller en rab au moins.On est moins seul et on se cogne plus au mur. Parole d'expert ^^
ouuuuiiiii
mon sweety'bear me manque :(
rêver c'est le début du voyage =))
mmm une fièvre nocturne :)
Mademoiselle,
je n'ose imaginer que tu n'as que 21 ans!!
je te lis dès que j'ai le temps, mais tes posts me charment et me retiennent chaque fois un peu plus.
du haut de tes 21 ans tu me parais bien plus mature ke moi! tu m'impressionnes et ton écriture m'impressionne. Chapo bas!
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