lundi, octobre 26, 2009

Zapping

6h de zapping mènent à un constat déprimant: on est mal. La seule pensée qui te vient à la tête est de te tirer une balle et d'en finir de ce monde de merde. Je ne rigole pas! En 6h, on a vu:

  • des enfants mourir de faim en Afrique, des enfants mourir du sida, alors que des chiens reçoivent des millions de dollars en héritage,
  • des enfants mourir de la guerre au Kosovo, en Afghanistan, en Irak, en Palestine, ou simplement finir à la poubelle parce qu'ils n'avaient pas gagné,
  • des émissions bizarres où l'on regarde des gens baiser dans des piscines, chanter comme des casseroles et en avoir plein les poches après, ou encore la voix mystérieuses qui donne des missions telles que courir en string, et les gens sont encore payés après...
  • des cons arriver au pouvoir,
  • la chute des Twin towers et la guerre du terrorisme,
  • des enfants nés handicapés à cause des merdes écologiques faites par les grosses internationales,
En gros, on vit dans un monde où l'espèce humaine est destinée à disparaître dans pas longtemps, à cause de problèmes écologiques, de guerres, de suicides au travail, d'émissions télé bidons qui nous apprennent à 'voter' pour "éliminer" l'autre; sans parler du monde politique qui est une merde à part...
Où va-t-on?
Who cares!
Faites l'amour en attendant, pas la guerre, y en a qui s'en chargent. Ou, au pire, faute d'amour, baisez couvert!

jeudi, octobre 22, 2009

Le paradoxe du comédien

Je ne sais pas pourquoi j'y suis allée. Je n'ai aucun talent en matière de comédie. Je mens très mal, je l'ai déjà dit. Cela se voit tout de suite sur ma gueule quand je mens. Je bégaie, je tremble, mes yeux clignotent. Le mensonge, ce n'est pas fait pour moi. Mais ça m'a toujours fasciné les gens qui mentent. Ils doivent en avoir, de l'imagination, ceux là, du talent pour faire passer. Et moi, je suis assez naïve pour croire à tout. Tant pis. Au diable tout cela. Je tente quand même le coup. J'ai envie de jouer. Je me sens vide, c'est peut être une manière de me remplir. D'avaler un autre personnage, le temps d'un cours. De digérer ses sentiments, ses peurs, ses joies, ses amours. Et le paradoxe du comédien, comment faire vrai alors que tout est faux.

J'avais des petits yeux face au prof. Elle avait une apparence bizarre, une artiste, n'est ce pas, comme tous les autres. Avec un rouge à lèvres qui déborde, très rouge, un collant troué de partout, et des habits qui tombent. Tout est dans le style. Je penserai à garder mes collants qui filent dorénavant. J'aurai peut être l'air de. Je pourrais peut être mieux jouer.

Et puis non, peut être pas. Je suis trop carrée pour faire du théâtre. Je savais que les maths me pourriront la vie pour toujours. Je ne peux pas faire mien un sentiment qui ne m'appartient pas. Je serai trop bête à jouer une Juliette qui rigole alors que Roméo est en train de crever d'amour. Et puis, ça me fait rigoler, moi, Roméo et Juliette. Pourquoi devrais-je mentir? Et puis d'abord, je ne sais pas le faire, ça se sentira, là-bas, sur scène. Et puis moi, j'étais habituée à la musique. Il n'y a rien de plus vrai. Peut être devrais-je arrêter d'essayer de changer, et faire avec ce que j'ai. Ce n'est pas plus mal finalement...

mercredi, octobre 07, 2009

Just in time

Cigarette et dernière gorgée de Martini. Les glaçons ont fini par geler. On n'a rien laissé dans la bouteille, tu sais. A peine assez pour calmer ma nervosité. Je tremble en revenant ici. De peur, peut être, d'excitation. Il y a quelque chose de bizarre, une montée d'adrénaline, que je n'arrive pas à contrôler. Et un sourire, un tout petit sourire qui s'échappe. Qu'est ce que je pourrais te raconter encore?

Nouvelle vie, nouvelle tête, nouveau départ. Rien d'exceptionnel, tu sais. Un peu comme tout le monde, chaque jour qui commence amène avec lui son tas d'émotions et de surprises. Et on replonge dans l'habitude, à chaque fois, on l'invente, on la crée, on la râle, on se fatigue, on s'y plaît. Comment faire autrement?
Je pourrais te raconter le petit glaçon qui est en train de fondre. Cela me fait du martini en plus, des histoires en plus, un sourire qui a tendance à éclater, nerveusement. Je pourrais te raconter la cigarette qui finit, que je n'ai toujours pas arrêté de fumer, que tu m'engueuleras encore et toujours, que j'aurais des microbes de cancer dans les murs de ma nouvelle chambre. J'éviterai d'enfumer ta photo, t'inquiète, ta tronche sera toujours aussi belle, avec l'autre tarée à coté. Et le sourire éclate... Et après?
Blablabla... Je n'ai pas grand chose à dire finalement. A part que j'ai grandi. Je ne me cogne plus aux murs, je me cogne à la vie. Je n'invente plus d'histoires, je les vis. Mes blagues de gamins ne me font plus marrer -il était temps!- mais je suis toujours aussi amoureuse de Mufasa. Mon imaginaire a fini par exister, sans salive au chocolat, mais ça me suffit.
Et puis voilà. Je t'ai résumé ma vie. Et je reblog :)