lundi, décembre 17, 2007

Don't Slim !

A quoi ça sert d'avoir des vêtements si on peut rien faire dedans??
Petit Bateauuuuuuu !


Le lien vers la video : ici

dimanche, décembre 09, 2007

Autour d'une valse


//Play//
Cette valse, c'est Paris. C'est l'accordéon qui résonne, l'air brumeux et lourd qui m'énivre, et le porto que j'ai fini par apprécier, c'est la rue Mouffetard ornée pour noël avec ses étoiles à portée de main. C'est le Paris où je vis, c'est mes godasses submergées d'eau et de pluie, mes pieds gelés qui vont dans toutes les flaques, mes yeux émerveillés par ce que j'écoute, mes cheveux en pagaille et mon coeur en transe.
Cette valse, c'est ma vie, aussi simple et débile qu'une blague carembar. Ma vie tout court, ni celle que j'ai vécue, non moins celle que j'ai rêvée. La vie que je mène, mon présent, mes vingt ans.
Dans ce mouvement, je me reconnais. Parfois lent et ennuyeux, parfois rapide et saccadé; ce rythme en trinité qui me berce. Dans ces notes qui ne vont jamais jusqu'au bout, je vois ma personne, toujours indécise et hésitante.
Cette valse, c'est moi.

samedi, décembre 01, 2007

Faut que j'arrête!

- De râler à propos de tout

- De me non-soigner quand je suis malade

- De croire que je suis un type bien (euh.. au féminin) (oui je suis encore une fille)

- De tuer tous les gens qui m'énervent: non seulement les cadavres, ça pue, mais en plus, bientot il n'y aura plus personne sur terre

- D'envoyer des mails à mon meilleur ami : il ne les lit plus, ça me rend malade, et si je le tue, j'aurais plus de meilleur ami.. :/

- De m'émerveiller devant les trucs faits pour enfant: j'ai vingt ans, et je dois assumer maintenant!

- De regarder des films Disney: même commentaire que là haut

- De croire au prince charmant/idem

- De manger du chocolat sous prétexte que je suis stressée, ou déprimée: je le suis tout le temps, donc chocolat c'est cher, c'est pas bien (et pour les plus minces, ça fait grossir :p )

- De sortir en ayant de l'argent sur moi (même pas pour les urgences)

- D'aller dans des boutiques en me disant: ouais, je me change juste les idées, je vais rien acheter!

- De croire que je n'ai pas de vêtements: faut juste faire son linge de teeeeemps en teeeeemps

- De pleurer en lisant mes relevés bancaires : dans un monde meilleur, je serais encore sous la tutelle de mes parents, alors pourquoi se torturer?

- D'acheter, lire des livres : ça me remet trop en question, ma tête va exploser un jour!

- De sursauter de joie (esprits malins, s'abstenir ! :p) à chaque fois que je vois la tête du charmant acteur juste en bas: installer un logiciel de contrôle hormonal au plus vite (cela va sans dire que j'ai vu le film Disney sorti Mercredi dernier où il avait le rôle principal, et que toute la salle a compris que ...[partie censurée..la direction est stricte à présent :p]... que je l'ai vu en VO et que les scènes où il y avait lui, j'ai rien suivi, et que donc j'ai rien pigé du tout ... pire que le George Clooney'film)

- De croire que je suis en train de rater ma vie: un sage m'a dit hier: quand tu l'auras fait, t'auras pleinement le temps de la pleurer ! ;)

- De ranger ma chambre une fois par semaine: non seulement je perds du temps, de l'energie, je m'enerve, mais encore faut il que le bordel s'installe la prochaine fois que je me change, non mais!

- De dire des conneries bizarres sur ce blog/les autres blogs, sur msn, et avec les gens : bientot ma vie sociale sera réduite au néant...cela va sans dire que j'ai tué tous mes amis imaginaires

dimanche, novembre 25, 2007

mardi, novembre 20, 2007

Sous la douche

Je suis sous la douche. Tête contre le mur, grosse tête, lourde par ses pensées infécondes, se fait purifier par le jet d'eau tiède. Dans ce vacarme qui jaillit, je me sens perdue, comme noyée au milieu d'une vague. Je ne me sens plus. Je suis ailleurs. J'ai cessé de penser pendant une minute, j'ai cessé d'exister. Je ferme les yeux et je savoure le jet d'eau qui me masse sensuellement le dos. Mes pensées s'estompent une à une. Bientôt, elles rejoignent ce flux d'eau qui court vers le néant; bientôt, elles me quittent, et je suis libre, je suis heureuse.
L'eau atteint toutes les parties de mon corps, cette énorme masse que je traîne comme un fardeau, ce cadavre oublié sans tombe, le purifie. L'eau pénètre mes boucles inextricables, et d'un coup, elles sont comme évanouies. L'eau m'étreint, m'embrasse de partout. Bientôt, je suis dans ses bras, passive et sans force, comme un être abattu, qui cherche une épaule sûre, pour se relever.
Miracle.
En sortant, je respire, je suis née de nouveau, sans pousser cri, et je sens bon.

vendredi, novembre 16, 2007

Les goûts et les couleurs...

Mais oui, ça se discute pas...
Mais voir le docteur Glamour en deuxième place, après Matt Damon, dans l'élection de l'homme le plus sexy en 2007... ça fait mal au coeur!
Comment peut on préférer ça :


à ça:



ou encore, ça :

ou encore, encore ça :


Bref, la vie c'est absurde !

lundi, novembre 12, 2007

Ma journée

7h50. Je suis encore en retard. Il fait froid, ma couette est par terre et je suis gelée. L’eau glacée me fige le visage, je n’ai plus de dentifrice, je n’ai pas le temps de prendre un café et mon jean n’est pas encore sec. Je déteste commencer la journée de mauvaise humeur.

J’ai fait un cauchemar hier. C’est toujours bizarre quand je fais des cauchemars. Je ne me rappelle pas les détails, juste des souvenirs vagues, qui m’étouffent et me pourrissent ma journée, qui refont surface au moindre malaise, et qui disparaissent en me laissant perplexe. Je déteste quand je fais des cauchemars.

J’ai eu mes règles. Merde. Manquait plus que ça. Depuis le temps que je suis une femme, je ne m’y habitue toujours pas. Le sang qui coule, l’odeur qui pue, et le bas du ventre qui déchire. Fait chier. Il ne me reste plus de serviettes, et je n’ai pas le droit de me salir mon dernier jean propre. Je déteste être une femme.

Il fait gris dehors. Il fait gris là dedans. Je n’arrête pas de penser à mes proches. J’appellerai ma mère en fin de journée. Depuis que l’on me croit grande, c’est moi qui dois appeler. C’est moi qui dois prendre des nouvelles, donner des miennes, m’abstenir si elles ne sont pas bonnes. Je déteste être grande.

J’appelle ma mère en fin de journée. Un décès dans la famille. Je verse quelques larmes. C’était peut être ça. Je suis soulagée. Sans plus. Ni moins d’ailleurs. Je suis soulagée parce que je pleure. Parce que ça fait des mois que j’ai envie de le faire. Parce que je le fais enfin. Je ne pense pas forcément à la personne qui est partie. Je n’ai pas envie de penser à elle. Ça ne sert à rien. Il me manquait déjà, depuis qu’il était sur son lit de malade, maigre comme un clou, depuis que ses mains tremblotantes ne me pincent plus les joues. C'était le scénario de mon grand père qui se répétait. C’est peut être mieux ainsi. Je ne déteste pas la mort. Au contrair. Je trouve qu'il y a un certain apaisement de savoir qu'on n'est pas éternel. Et à la longue, j’ai appris à faire avec. Comme mes règles quoi. Des fois c’est en retard, des fois c’est en avance. Je n’y suis jamais bien préparée, et quand ça arrive, ça fait mal une semaine, et je n’y pense plus. Je suis soulagée.

Je déteste me lever de mauvaise humeur. Demain est un autre jour, n’est ce pas ?

samedi, novembre 10, 2007

Victor

Quand j'étais plus jeune, j'avais une complicité impressionnante avec les enfants. Je passais un temps fou à jouer avec mes cousines, c'était avec la plus jeune que je m'entendais le plus (elle a 16 ans de moins que moi), et on formait une équipe infernale!

Depuis quelque temps, je la vois disparaitre cette complicité, et j'en suis à ne plus tolérer la présence de bébés dans les parages! Oui, je sais, elle est sans coeur, la H&M :p... Les bébés qui pleurent, qui bourdonnent, les gosses qui réclament leur chocolat dans les supermarchés, ou qui font une crise de nerfs pour avoir le dernier Nintendo machin, ou qui monopolisent la télé, Piwi, Tiji à longueur de journée, ça j'ai du mal à supporter! Des fois, je me retiens pour ne pas en coller une aux parents! Sans compter bien sûr les privilèges auxquels ont droit les enfants: des peluches à gogo, les happy meal au mac do, l'existence sans problèmes; et les familles avec enfants: les tarifs famille, la priorité partout "Les femmes et les enfants d'abord"! Fais chier à la fin... :/

Et, mercredi, comme par magie, mon voisin dans l'avion, c'était Victor, un enfant de 5 ans. Arrrg... Pas de chance... "Ouiiin, Ouuuiiin" "Papa, c'est quand le décollage?" "Victor, mets ta ceinture!" et ça n'arrêtait pas... allez, ce ne sont que 2h, ça ira... j'ai connu pire...
"-Tu veux chouer?"
Je continue à regarder les nuages... Victor me secoue le bras:
"-Tu veux chouer avec moi?
-Euh..
- Bataille. C'est un cheu de cartes. Che vais t'apprendre si tu veux. S'il teuuu plaiiiit. Chulien ne veut pas chouer avec moi, et che m'ennuie!
-Bon, d'accord."
Dit si tendrement... Je me suis donc retrouvée à jouer à bataille avec Victor. Et puis, il a triché! Alors j'ai doublement triché!! et on a fini par faire une pyramide de cartes qui ne ressemble à rien! "Ch'ai gagné!!". Puis, discussion comme au bon vieux temps (du temps que je m'entendais avec les gosses...:p)
- Alors, content de retrouver l'école?
- Non. Ch'ai pas envie. Ch'aimerai retourner en tinisie. :(
- C'est où ton école?
- C'est en chine.
- Ah oui? Tu fais comment pour y aller?
- Che prends l'avion tous les chours.
- Ouah! et t'as pas peur?
- Non. Des fois, ch'ai mal aux oreilles. Mais Chulien m'a appris à souffler dans mon nez, sans que mes yeux s'enlèvent! "
Puis, enviant un porte-clés que j'avais dans la main, je le lui offre:
"-Merci! tu es très chentille!" ... (moment de réflexion)... (assez long)... "Mais ch'ai pas de clés?!"
"Mais ch'peux le porter au doigt: ça fera une bague d'amoureux.
- T'as une copine à l'école?
- Non. Il y avait Cloé, mais che ne veux plus lui parler. Elle m'a piqué ma BD Scooby, et puis, Che crois que chui plus amoureux d'elle...
- T'as raison, mieux vaut en rester là."
"Mesdames et messieurs, nous venons d'attérir à l'aéroport Paris CDG. La tempéra..."
- Allez Victor, dis merci à la dame. Merci de l'avoir distrait. Il est infernal d'habitude!
- C'était un plaisir! Au revoir Victor.
- Au revoir... euh... Chai pas comment tu t'appelles? "

mercredi, novembre 07, 2007

20 ans, ça se fête!

Aujourd'hui, comme tous les tunisiens aux qutre coins du monde, j'ai fêté les 20 ans de changement! (Osez dire non...)
20 ans de changement... C'est gigantesque. Moi je connais des changements qui se font en une minute, en une heure, en une semaine.. au pire en un mois.. Mais passer 20 ans à changer... C'est la classe!

Toute la Tunisie était en fête, des drapeaux partout, du rouge, du blanc mais surtout du mauve. (Parait que c'est à la mode ces temps ci). On a déjà démarré la campagne présidentielle de 2009. Tant mieux. Avec le nombre de concurrents à la présidentielle qu'il y a, il ne faut pas compter sur le hasard pour bien faire les choses. Tous les moyens doivent être mis à disposition: censure de dailymotion, de youtube, monopolisation de la télé (j'adore la petite icone qui s'ajoute en haut à gauche, trop la classe!) du journal de 20h (c'est pas nouveau me diriez vous) ,monopolisation de tous les panneaux pubrlicitaires du pays (ça aurait été un régal si George Clooney était notre chef d'état). Bref. Y a des gens qui y travaillent sérieusement; un grand bravo comme il se doit, les gars!

Plus sérieusement... Le spectacle auquel j'ai eu droit en cette semaine de festivités m'a enlevé violemment tout espoir en mon pays. Marre de se voiler la face, de parler tout bas du Rayis, de sa famille, de la première dame, de son sens des affaires, de la famille de la première dame, de leurs biens, de la corruption, des épaules, des affaires en faillite... Tout le monde le sait, tout le monde en parle, tout le monde en râle.. Maintenant, viendra-t-il un jour où sera dit tout haut tout ce que tout le monde pense tout bas? Où sera déclaré haut et fort tout ce qui se raconte dans les cafés ou chez l'épicier du coin?

vendredi, novembre 02, 2007

Sharab'la bla bla...

Arrête le monde, j'en ai marre. Laisse moi tranquille. Va voir d'autres gens, va prendre l'air, ici tu risques de crever. Oui, oui. Ici. Derrière cette face pourrie comme un pamplemousse écrasé qui n'arrête pas de sourire pour faire plaisir aux gens, pour faire plaisir au monde. Pour te faire plaisir, tiens. Ici, ça crame, ça brûle, ça pue. Va dehors, le monde, va-t-en.
J'en ai ras le bol, ras le cul, ras la mèche, disait Titeuf. Le monde est cruel, le monde est hypocrite, le monde est un couteau à double tranchon blablabla.. Je ne suis pas bonne à faire des phrases comme dans les livres, mais j'ai compris. Tu peux passer à une autre victime. Moi, je suis KO. Je suis par terre, et je n'ai plus de force pour ramper.
Pause. Juste une pause. Juste le temps de tirer la chasse sur toute la merde et le vomis qui m'entoure. Le temps de reprendre mon souffle, de soigner ma diarrhée, ma gastro, mes maux qui puent, mes mots qui puent.
"Qu'est ce qu'elle me sort là?" a dit le monde.
Mais oui, je suis bête, t'es déjà parti. Tant mieux, ou tant pis. Je ne sais pas. Je ne veux pas savoir, tiens. Je veux jouir de ma solitude et rien d'autre. La savourer. T'étais passée où, bordel de solitude? Tu m'as manquée, salope. Tu m'as vraiment manquée.
Vas-y mon coeur, exprime toi. Le monde est parti. Tu es seul face aux murs, et ils sont sourds, ceux ci. Ils n'ont pas d'oreilles, les pauvres. Tu ne crains rien. Même les voisins, mon Dieu qu'ils sont loin!
Vas-y, pleure. Il n'y a personne. Fais du bruit. Tu ne risques rien. Personne ne pourra t'entendre. Parle, si tu veux. Mais tu n'as rien à dire, je sais. C'est pour ça que le monde est parti. Mais parle quand même. Peut être qu'à force de parler on devient beau parleur, belle parleuse, ou belle tout court, ou parleuse c'est mieux.
Je n'y arrive pas.
J'ai peur de me déshydrater la langue et les yeux, ça serait grave tout de même.
Mais je tape, et c'est bien. Le clavier fait plein de bruit, et ça m'amuse. Et ça sonne fort, car je suis seule. Et ça m'amuse. Et je continue à frustrer la larme qui veut jaillir. Et ça m'amuse, ça aussi. Et je repense au monde qui me fuit. Et ça me fait rire. Et je pense que je rêve trop car "Je peux m'imaginer être tout, parce que je ne suis rien." Rien, disait l'autre, qui était quelque chose. Et je pense que je ne suis rien. Rien. Rien. Même pas capable de verser une larme, de mener une dispute à bout, d'affronter l'horreur du monde.
Tu sais quoi, j'ai sommeil.
A demain, le monde.

samedi, octobre 27, 2007

Chanson du jour..



Mais oui...

dimanche, octobre 21, 2007

Quand le hasard fait bien les choses...

[Ceci est une note à la con] [Enfin, sur ce blog, il n’y a que des notes à la con… Mais là, c’est le summum de la connerie humaine] [Donc, si vous ne faites que passer, évitez d’avoir des préjugés sur la personne qui a écrit ce texte] [Bref]

Quand on est seul à Paris, quand l’alarme incendie vous éjecte des quelques mètres carrés que vous avez pour demeure, que vous vous trouvez à errer devant la fontaine Saint Michel –lieu de rendez vous de prédilection- … Et bah, dites vous que, dans de telles circonstances, La Bande à Paris (cf. juste à coté) sera toujours là ! Quoi de mieux, par un froid pareil, qu’un bon film à Montparnasse ?

On éteint les lumières, le film va commencer. Là, un couple de retardataires fait son entrée dans la salle. (Non ! Pas lui ! L’ex à ma copine avec une blonde ?! Mais ça fait même pas une semaine qu’ils ont rompu ! Quand je pense qu’elle squatte chez moi depuis une semaine, qu’elle n’arrête pas de chialer, et qu’elle dort avec mon ours polaire, tout ça à cause de LUI ! Les mecs, laisse tomber...).

Bravo, j’ai raté le début. Quand je me suis tournée vers l’écran, il y avait un gars qui parlait dans un répondeur, puis des mecs qui jouent au poker, une histoire de bar. (Un autre film commence sur le siège d’à coté, couple tunisien qui s’amuse au ciné ; et le film de l’ex à ma copine de l’autre bout de la salle. Ma position est optimale, sur tous les points de vue.)

Le film avance, et je ne pige rien. Trop d’histoires me traversaient la tête à ce moment là. (Il y avait ce bouquin que j’ai commencé y a deux heures...). Et puis, George, il est où George ? Patience, ça vient. (Mes voisins les amoureux commencent à sortir le grand jeu… OOuuuuuhhhh !).

Boum ! Une voiture explose ! (Et j’ai même pas eu peur ! Et le film est interdit aux moins de douze ans ! Youpi j’ai grandi !! =D).Mais attends, ça vient d’où cette bombe ? George ? Il est où George ? (l’ex à ma copine prend la main de sa blonde… Le salaud ! Dire qu’elle pensait le rappeler ! Les mecs, c’est de la merde !).

« 4 jours plus tôt ». Génial, une rétrospective. Déjà que j’ai du mal à digérer les lignes droites. Manquait plus que ça. On s’accroche. (La voisine peau-de-colle met sa tête sur l’épaule de son amoureux, qui n’apprécie pas trop. Et il fait un geste, délicatement tunisien, pour s’en tirer. Quand je disais que les mecs …).

Une dame qui s’habille en récitant un discours. Putain elle vient d’où celle là ? Ah, deux scènes entremêlées… Mais pourquoi on se complique la vie dans ce film ? (N’ayant pas été découragée, ma voisine s’empare de la main de son amoureux. Lui la lui caresse gentiment et s’en tire aussi habilement que précédemment. Qui a dit que les tunisiens n’étaient pas attentionnés en amour ?).

Un détraqué mental débarque. Il est question de documents confidentiels, de machin chimique cancérogène, de victimes. Sorte de choses trop compliquées pour ma cervelle. (L’ex à ma copine s’incline pour embrasser la blonde. Merde…Quand je pense qu’il lui chantait déjà mariage, bébé, amour. Les mecs, c’est du pipi. C'est décidé, je fais à la tunisienne: Chasteté-jusqu’au-nombril-virginité-jusqu’au-mariage : promis, juré, craché !).

Et là, le film ayant bien trop avancé pour que je tente encore de piger quelque chose, et pensant aux 10 euros que j’ai payé, j’ai arrêté toute activité mentale pour : MATER. J’ai coupé les ponts avec mon environnement, mis en veille ma cervelle, et ouvert de larges yeux. Et en deux heures, j’ai goûté au délice suprême : George Clooney bien rasé, George Clooney mal rasé, George Clooney avec cravate, G.C sans cravate, G.C en costard, G.C en manteau super classe, G.C avec un petit air frais qui fait danser ses cheveux poivre et sel (On devrait pas autoriser de telles scènesc’est de la torture !), G.C dans un hôtel avec une fille (Eh je vous ai eu ! il ne faisait rien que lui parler…)(D’ailleurs j’aurai eu du mal à suivre une troisième histoire d’amour, autre que les deux qui se déroulaient à coté), G.C sous la douche (euh non là, c’est mon imagination fertile qui me joue des tours), G.C avocat, G.C détective, G.C papa, G.C fils, G.C salop, G.C super héros, G.C conduisant une bagnole de chez bagnole!, G.C dans un taxi... Bref, et j’en passe. Ça, c’est du cinéma ! Et dans des moments pareils, prise d’une exaltation sans égal, et d’une jouissance divine, je ne puis que dire : Merci Hollywood ! (à la façon pub Herbal Essences...)

dimanche, octobre 14, 2007

L'Aid chez H&M !


Maryouli jdiiiiid, Bob l'éponge sorti de sous le lit, mon casque d'amstérisme, eeeeeeeetttttt ! Amboula mezyéna tcha9cha9 !!!!! :D
Trop Trop sympa le meet up d'hier :))
(C'est qui qu'a pas toute sa tête maintenant?? :p)
A bientot !

vendredi, octobre 12, 2007

[Récap] Meet up Spécial Aid - Paris

Aiiiiidkoom mabrouuuuk w snin deyma :))

Le meet up aura lieu Samedi 13 octobre 2007, premier jour de Aid Al Fitr à paris (eh oui.. :/) , à 16h30, à Dame Tartine Beaubourg (Plan d'accès).

Y aura (ceux qu'ont confirmé) : Ex-blonde, Moon's, Mira, , Moura, Crazyfrog, Outsider, Hatchoum, Iznogood (et moi :p)

S'il y en a d'autres qui veulent bien se joindre à nous, Marhbé !

Se présenter avec un ptit truc original spécial 3id !

PS. ci dessous une video que je viens de trouver ENFIN sur Youtube.. Mince, j'aurai préféré l'avoir un mois plus tôt.. (Mochekes, interdit de passer l'autre version :p !!! )




PPS. L'organisatrice a toute sa tête!!!! :D

mercredi, octobre 10, 2007

Meet Up Spécial Aid - Paris

La reine de l'organisation en personne (qui a dit que j'étais bordélique? :p) vous suggère, amis blogueurs parisiens, de se retrouver, samedi 13 Octobre 2007, dans la joie et la bonne humeur, pour un meet up blogosphérique 3ayédi w snin deyma!
A vous de proposer le lieu et l'heure.. Et soyez nombreux!

PS. j'essairai de joindre les blogueurs parisiens que je connais par mail, pour les autres, faites passer svp! :))

vendredi, octobre 05, 2007

Paraît que je suis bordélique!

La première personne qui me balança violemment cette accusation au nez fut, tout naturellement, ma mère. "H&M range ta chambre!" .. ouiiii je le ferai moman prooomis... "H. RANGE ta chambre" .. ouaii d'accord je le ferai.. je finis juste un truc.. "RAAAANGE TA CHAMMMMMBRE"! Quand elle commence à gueuler comme ça, généralement, c'est qu'il y a deux pantalons, trois pulls et quelques dessous qui trainent, rien d'alarmant quoi. Après tout, ma mère est maniaque, et ce n'est absolument pas une bonne référence!

Mais quand c'est un mec, qui je précise, n'a jamais rien fait tout seul, en gros il ne sait même pas plier un slip, donc quand CE genre de mec te balance une chose aussi horrible à la figure, là à mon avis, il est temps de se poser des questions...
Lui: H. t'as une tasse stp?
Moi: Ouai deux secondes.. -la tasse était sous le lit.. bien au fond..-
Lui: Ahhh t'es dégueu! Bon, t'as un biscuit, un truc à bouffer stp?
Moi: ouai deux secondes.. [les biscuits étaient sous la couette, à coté du linge sale]
Lui: Ahhh ! Non mais qu'est ce qui t'arrive à la fin? c'est quoi ce bordel?

Mais quoi?? je me retrouve bien, MOUAH, dans tout ce bazar! Et si je rangeais un peu, je risque de perdre mes repères! Je sais par exemple que Bob l'Eponge est au fond à droite sous le lit, que le cours de la semaine dernière est rangé à coté de ma bouteille de chiottes (pour pas que j'oublie ma lecture au ptit coinque :p) , que Sophie la Girafe est coincée entre le matelas et le mur, que j'ai une chaussette dans la taie de mon oreiller (Beurk Beurk comment elle fait?) et que l'autre est dans la poubelle, que l'unique pantalon propre qui me reste, doit se trouver, à l'heure qu'il est, dans la valise que je n'ai pas encore entièrement déballée (ça fait un mois et des poussières que je suis là) et que ma tasse à café est rangée quelque part entre deux bouquins de math. Quant à mon linge sale, je le ferai un jour, y a pas le feu! Et puis, quand on n'a que 6m² , on s'organise comme on peut hein! ça s'appelle de la gestion du matériel !

Enfin, tout compte fait, je pense que je dois sérieusement m'organiser... O_°

mardi, octobre 02, 2007

Tic Tac




Cette photo me fait peur. J'ai l'impression de me trouver devant un tribunal, avec, pour seul juge, le temps. Et quel juge! Sadique, inique, inhumain. Et je lui fais la cour, j'essaie de le rattraper, mais en vain. Rapide, insaisissable, il me fuit, et me fatigue.
Chaque seconde qui passe me harcelle. Dans ma tête résonne le tic tac de ma montre. Et même si je la cache, je sens toujours le mouvement de ses aiguilles. Il m'arrive de deviner l'heure, exacte et précise, sans regarder ma montre: le temps est ancré en moi, module mon existence, et je me sens inapte à le dompter.
J'ai l'impression bizarre de regarder défiler ma vie devant moi, passive et incapable. Je suis comme devant un écran, je vois les heures passer, je les contemple sans rien faire. Je ne pense pas, je n'avance pas. Je me réveille le matin, pour revivre la même chose: les cours, les interro, les devoirs, le stress, la bouffe, les chiottes; monter le machin de Sisyphe, qui, je le sais, retombera aussitôt arrivé à destination. A quoi bon? je ne sais pas. Mais je continue quand même de le faire, lasse et épuisée.
J'ai l'impression que toute seconde qui passe me demande avec insistance : Où es tu? que fais tu? Deux questions auxquelles je n'ai aucune réponse. Outre la dimension temps, je sens que tous mes repères sont évanouis; j'ai du mal à définir l'espace dans lequel je vis, j'ai du mal à savoir ce que je fais, et encore plus de mal à y penser.
J'ai une image dans ma tête: je me vois seule, au bon milieu de l'autoroute, les voitures autour de moi qui roulent à des vitesses extravagantes, et moi je suis là, à contempler ma vie, et à espérer m'en sortir un jour.
J'ai envie d'arrêter toutes les horloges du monde pour une durée indéterminée, dormir un bon coup, sans être réveillée ni par mon portable, ni par la sonnerie de huit heures. De rêver, de me réveiller avec zero idée en tête, de démarrer ma journée sans penser à ce que je n'ai pas fait la veille, ni à ce que je dois faire le lendemain.
J'ai l'impression que ça va vite... Envie de faire une pause.

jeudi, septembre 27, 2007

Mon humeur en chanson

Paroles (rigolotes quand même):
Pomme de terre, inerte dans un champ
Ni sang, ni nerf, ni pensée, ni sentiments
Bouddha au rabais, nirvana d'occasion
Qu'est-ce que t'attends ? Reste pas la planté comme un con
Si tu continues tu vas prendre racine
Arrête de rigoler en contemplant ton urine
en contemplant ton urine
Couler sur tes chaussur'en cuir
Est-ce que ca te fait vraiment rire ?

Pomme de terre, rien n'a d'intérêt
Tout m'indiffère, les gens sentent mauvais
Les petits oiseaux s'enculent sur les branches
Le commandant Cousteau découpe un enfant en tranches
Mère Teresa vend de la cocaïne a la sortie des maternelle
Et tu contemples ton urine
Et tu contemples ton urine
Qui coule sur tes chaussures en cuir
Est-ce que ca te fait vraiment rire ?

Pomme de terre, observe sans se plaindre
Toutes ses lumières une à une s'éteindre
Visage immobile, regard inexpressif
Quelques germes font leur apparition sur le pif
Pourquoi tu te laisses aller ? Pourquoi tu te débines ?
Et pourquoi est-ce que tu te marres en contemplant ton urine
En contemplant ton urine
Qui coule sur tes chaussur'en cuir
Est-ce que ca te fait vraiment rire ?

Pomme de terre un jour a rencontré
Pomme de fer qui l'a sodomisé
Passe a tabac, pendu par les testicules
Pomme de terre ou pas quand on souffre on est ridicule
Le monde des humains n'est pas fait pour les tubercules
Sur son visage encore pourtant parfois se dessine
Un sourire nostalgique a la vue de son urine
À la vue de son urine
Qui coule sur ses chaussures en cuir
Avant ça le faisait tant rire !

vendredi, septembre 21, 2007

At last


Je l'ai trouvé: mon sauveur, mon compagnon, mon coeur, mon amour! C'est lui, je suis sûre. C'est la seule chose qui me laisse en vie ces temps ci!
Déjà, je ne saurais vivre sans lui, il coule dans mes veines, il nourrit toutes les parties de mon corps et mon coeur, et sa présence fait naître en moi une excitation si envoûtante que je n'arrive plus à dormir avant trois heures du mat. On est arrivé à un stade d'intimité impressionnant, en moins de trois semaines. Déjà, sa présence fait partie de mon quotidien, et si je n'ai pas ma dose journalière, je tombe en lambeaux. D'ailleurs, plus je m'habitue à son goût, plus mes besoins sont croissants.
Lui, C'est le Nescafé Pure Arabica, la jouissance de mes jours, et le briseur de ma solitude de taupine! Sans lui, je serais sans doute perdue, je serais endormie depuis si longtemps que l'on me croirait morte, je serais un corps sans âme, je ne serais rien! Plus puissant que les boissons énergisantes, que les vitamines de toutes les lettres de l'alphabet, que les jus d'orange, de pamplemousse, de tous les fruits du monde...
Par contre, là, je suis au pic du sommet de la dépendance... pire encore, ça n'a plus aucun effet sur moi... alors, si vous avez une autre astuce pour me garder en vie...

jeudi, septembre 13, 2007

Une chanson



Aussi étrange que cela puisse paraître, cette chanson suscite en moi un énorme fou rire ...
Envie de revenir un mois en arrière...
:)
Envie de ne plus avoir de "soucis financiers" comme dit mon horoscope depuis 10 jours...
Envie de ne plus avoir de remords sur tout et n'importe quoi...
Envie de parler, de rigoler, de rire jusqu'aux larmes...

samedi, septembre 08, 2007

QI féminin

Durant les vingt années de mon existence, j'ai toujours été fière d'être une femme. A chaque fois que l'on abordait le thème de la femme en cours de français, je savais défendre la cause féministe de manière incontournable. Les féministes étaient pour moi un exemple, une trace à suivre, et je croyais plus que jamais à l'égalité des deux sexes, sinon à la supériorité du sexe, dit injustement "faible", par un tas d'arguments inébranlables.

Mais, coup fatidique du destin, depuis que je suis en prépa scientifique, mes croyances se heurtent de jour en jour avec la réalité, et je ne peux plus me voiler la face: dans ma classe, là où on est supposé trouver des "têtes", il n'y a que six filles sur 38 élèves. Ce n'était encore qu'un vague indice, et je gardais encore le moral, mais après le premier devoir qu'on a eu, tout ce à quoi je croyais s'est vu tomber à l'eau!

Bref, après douze heures stériles passées sur mon DM de math, j'entreprends de jeter de ma cervelle tous les arguments féministes qui m'ont trompé jusque là. A tous les hommes de la planète, je déclare mon infériorité intellectuelle, et ma démission définitive du combat féministe qui se poursuit encore et encore tant qu'il y aura des humains.
Dieu en créant la femme lui dit : "Tu enfanteras dans la douleur". Je me soumets dès à présent à la volonté divine, pardonne mon péché, oh mon Dieu, d'avoir oser prétendre une quelconque intelligence. Amen.

dimanche, septembre 02, 2007

De retour à Paris...

Arrivée à l'aéroport CDG Terminal 3, 1ier Spetembre, 17h04.

Sandwich de chez Paul pour déjeuner: 3.80 euros (2h de retard avec repas déguelasse servi à bord..j'avais faim bordel ! )

Taxi jusqu'à Versailles: 60 euros (40 kilos de bagages...munition du mois de ramadan.. impossible à trimballer en RER... :S)

Recharge téléphone SFR + carte maghreb: 15 + 7.50 euros

Carte orange pour le dimanche: 6.40 euros

Frais de l'internat - inscription : 962 + 68 euros

Taxi jusqu'au LLG pour me réinstaller : 45 euros

Fourniture scolaire chez Gibert: 76 euros (et j'ai pas encore acheté mes parascolaires...)

Sinon, j'ai reçu mes derniers relevés bancaires, et je viens de réaliser les dégâts des soldes d'été! (dire que je n'ai pu les faire que pendant deux jours... )

Morale de l'histoire: envie de mettre en veille ma calculette cervicale! Ou, dans un monde idéal, réduire mes dépenses ce qui serait génial aussi...

jeudi, août 30, 2007

just writing...

C'est certainement dur à croire, après plus de soixante posts déjà publiés sur ce blog, mais j'ai la phobie de la page blanche depuis quelques temps. Chaque fois que j'ouvre un nouveau message, je bloque... J'ai des fragments de mots dans ma tête, et je suis inapte à former un texte, à écrire ne serait ce qu'un paragraphe de deux lignes!
Peut être que j'ai perdu l'habitude, ou que je suis encore en hibernation et que j'ai du mal à redémarrer ma cervelle après deux mois de sommeil... ou que je stresse... En tous cas, une chose est sûre: je ne manque pas d'histoires à raconter, pas forcément toutes intéressantes, mais elles sont là, elles me tracassent, et je suis dans l'incapacité de les foutre hors de chez ma tête!
En gros, j'ai passé une fin d'été de rêve... Des délires fous, cons, débiles... J'ai retrouvé des vieilles amitiés, partagé des moments inoubliables, maté des films, chanté au karaoké (la casserooooole!), retrouvé les ballades en voiture à 2h du mat, retrouvé la manie des glibettes... J'ai discuté avec pas mal de gens, des rencontres intéressantes, j'ai eu l'occasion de revenir sur ma première année passée à Paris, sur mon expérience, sur mes déceptions, sur mes moments de bonheur... J'ai passé pas mal de temps avec ma famille, j'ai retrouvé "ma place", mon chez moi...
Bref, je retrouve mon monde, moins rose, mais assez plaisant, ce monde que j'avais du mal à quitter l'année dernière... ce monde que j'ai du mal à laisser cette année...
Dans quelques jours seront finies les vacances, nouveau départ, nouvelle année à Paris, nouvelle année à Tunis, nouvelle année d'étude, nouveau rythme à emprunter, nouveaux défis à surmonter, un concours à passer, nouveau besoin de s'affirmer, d'exister...
Bref... pas envie de devenir graaaaaande!

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lundi, août 06, 2007

The news

Déjà un mois de vacances, de soleil, de plage, je suis plutot noire que bronzée, la chair en flamme tellement je m'expose au soleil. Je dors plus de 12h par jour, mon cerveau est en veille, et toute activité intellectuelle me demande un temps fou.

J'ai deux ou trois posts sur mon pc, mais la flemme de les publier, la flemme de les relire, la flemme tout court. J'écris n'importe quoi, rien que pour ne pas perdre l'usage des mots. Autour de moi, je ne vois qu'un monde à refaire, entièrement. De l'état des routes, aux maisons, aux resto, à la photo du président un peu partout, même dans la revue du Monoprix (heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon on serait déjà tous morts), aux minettes et minets (âge limite: 14 ans) qui se balladent - non-accompagnés- au port de Yasmine Hamamet, en tenues très légères - idéales pour faire le trottoir.. euh du port- bref, aux comportements de ma famille, la petite, la grande... Enfin, tout me paraît anormal, j'y trouve mon lot de râlement et de critique.

Mais ceci n'est qu'une apparence: mon véritable souci est que, le 07/08/07, j'ai enfin vingt ans, et le monde à refaire c'est moi. No comment. =)

vendredi, juillet 20, 2007

Le post qui rit =)

Pourquoi le post qui rit ... euh ... rit?
Bah parce qu'apparemment, pour une fois, h&m n'a pas envie de râler ! (ça n'arrive pas souvent.. alors ... faut bien le célébrer :p)

Et quand on rit, qu'on se tient les côtes et qu'on a mal aux abdominaux... (euh oui ça m'arrive aussi :p) ... ce n'est pas sans raison qu'on le fait... y a bien quelqu'un derrière tout ça...
Bon bref.. ce post, c'est pour Salmouch.. la frangine qui est passée deux ou trois fois sur ce blog.. qui m'a laissée d'énormes commentaires qui lui ressemblent, avec plein de fautes (va réviser ta grammaire! ), souvent écrits en arabe franchaiçisé (tu sais que je déteste ça!) mais qui font du bien mine de rien =) (tu vois que ça m'arrive de dire des trucs gentils :p)
Comme toute relation que j'entreprends, celle avec ma soeur fut très compliquée au début.. euh des débuts qui ont pris, si j'ose estimer, euh, 18 ans... Après mon départ, je (ou on) a compris qu'on aurait pas toujours l'occasion de se donner des coups, de s'arracher les meilleurs oreillers pour dormir (y a une crise d'oreillers à la maison), de me payer un machmoum fell à sidi bou, de lui parler de mes blemblems avec les copains, de ses blemblems avec les siens, de blaguer à propos de nos vieux (tiens, au passage, c'est leur 23 ans de mariage aujourd'hui :p je me demande comment ils ont fait pour tenir.. avec le temps, dit l'autre, va, tout va bien =D ).
Est révolu le temps où on se croisait accidentellement sur les escaliers, où on se battait pour la place de devant dans la voiture, pour la part de chocolat qui reste, ou la part de gateau en trop (t'as de la chance que je sois au régime ma poulette)

Bref, Salmouch, si tu passes encore par là, je ne suis pas tout le temps en train de râler... Je le fais parce que j'ai des talents dans le domaine... Mais, je peux aller bien quand je veux ^^

Et pour tout le reste du monde qui passe par là, je fais un grand sourire =)
Bonne journée ^^

jeudi, juillet 12, 2007

Toutes les choses qui ne vont pas

J'adore ce blog, tout simplement, parce que je m'y permets de râler comme bon me semble! (ie. je suis pas râleuse d'habitude hein :p) ... comme ça fait longtemps que je ne l'ai pas fait, j'ai frustré pas mal de choses que je dois chasser de mon fort intérieur...

  • Pas mal ce truc de puces! bon, j'y go :p
  • Ma vie sur le net : j'en ai marre. Marre de ce blog, de msn, de hotmail... Marre de cette vie où l'on s'investit (temps, etc. ) et dont tout nous est méconnu. On parle à des étrangers, on se fait des amis, qu'on ne voit jamais. On dévoile des choses, on blague, on se sent bien. Le pire est qu'on y devient accro. Je m'ennuis de cette dépendance. J'ai même du mal à apprécier ma "vraie vie".
  • Ma "vraie vie": rentrée à Tunis depuis deux semaines, j'ai plein de choses à dire aux gens.
    - Primo: Hé les gens! Je n'ai pas changé, comme dit Julio! Ce n'est pas parce que j'ai vécu 10 mois à Paris que j'ai forcément fait le tour des boîtes branchées, goûté à tout type d'alcool, eu un copain et accessoirement baisé! Ce ne sont pas les seules choses à faire à Paris vous savez. Il y a le ciné, le théâtre, les expos. C'est aussi pour me cultiver que j esuis là! Si mes histoires vous ennuient à ce point, vous n'avez qu'à me zapper! Je n'en demande pas mieux. Ce genre de choses ne m'a jamais rien dit. Je suis donc bizarre à ce point? Si c'est le cas, les goûts et les couleurs ne se discutent pas! et si ça dérange autant, vous n'avez qu'à oublier ma tête, et basta! J'en ai marre de ne plus répondre au tél, de zapper les sms que je reçois, d'éteindre mon tél pour une semaine. Je n'ai pas envie d'aller en boîte bordel! je ne sais pas danser, tiens! Je suis là pour passer du temps avec ma famille. C'est pas un délit oui?
    - Secondo: ceux qui demandent avec un air niais, "alors, C'est où que c'est mieux? Tunis ou Paris?". A ceux là, j'aimerai en coller une. Vous savez, les gens, si je suis partie, c'était aussi pour faire l'expérience, pour voir de nouvelles têtes, me cultiver un peu, vivre seule, accessoirement. J'aime Paris. Il y a trop de choses que je peux faire, qui sont des plus simples, mais qui me rendent heureuse. Me promener dans les rues par exemple, lire au métro, lire les affiches de ciné, de théâtre, écouter les musiciens dans tous les coins. A tunis, je ne fais rien, j'hiberne. Mais il y a tous les gens que j'aime. Si vous êtes si fiers de me poser ce dilemme, je vous le dis tout de suite, votre question est débile! Je ne mène pas une double vie! J'en mène qu'une, à Paris ou à Tunis, c'est la même personne! Et pour info, j'aime les deux également. Ce n'est pas parce que je suis tunisienne que je dois préférer Tunis. Alors arrêtez un peu vos conneries oui!
  • Mes amis: en fait, j'aime me retrouver avec vous. Les fous rires comme quand on était au lycée (ça remonte à loin déjà). Le coeur vide, l'esprit ailleurs: ça fait du bien, mine de rien. Je croyais que c'était parti tout ça.. qu'on n'arriverait jamais à se raconter nos dix mois passés. Mais finalement, ça ne sert à rien de les étaler. Mieux vaut vivre le moment, n'est-ce pas? les moments.. aussi rares soient ils..
  • Les mariages: y en a trop! on dirait que toute la famille s'est mise d'accord à se marier le même été. D'ailleurs, pourquoi on se marie que l'été? Il faut espacer les mariages tout de même, pour conserver notre ouïe au moins! et notre régime alimentaire, accessoirement(j'ai trop dit ce mot non?). Et il faut aller chez tout le monde, même si on n'a jamais vu les mariés de sa vie, rester deux ou trois heures sur une chaise à nous aplatir le cul, s'assourdir.. pff fais chier quand même!
  • Tous les gens qui m'invitent à dîner, à manger, à machin, j'aimerai dire, CHUI AU REGIME! oui, je sais que je suis trs bien comme ça, que je ne devrais pas me priver, que si je ne dîne pas je regagnerai les mêmes kilos et plus encore. Mais voila! il se trouve que j'ai 20 kilos d'excès et que j'ai envie de les éliminer au plus vite. Merci de laisser vos commentaires de coté!
  • Et puis, mine de rien, on ne peut rien faire sans qu'on soit jugé dans ce bléd! Tout le monde qui s'occupe de tout le monde ! C'est bon oui ! Occupez vous de vos affaires merde!
Bon, j'arrête.. Parce qu'il est 2h30 du mat.. et si je m'énerve, alors je vais m'énerver.. et là je pourrais plus dormir...
Bon..
Voila.

mercredi, juillet 11, 2007

Préférences

J'aimerais tenir celui qui lance ces chaines ! :D C'est bon, on ne va pas tout dévoiler à la fin :p C'est pas cool :p
Bon .. j'y go :p

Chanteurs préférés: ça dépend du moment.. brel, bruel, aznavour, ... euh ... Fairuz, Om Kolthoum, Nagat ... Marcel khalifa .. euh ... Nina Simone, Etta James.. etc.

Chanteur que j'aime pas: Fatma Bousseha .. et tout ce qui est Rap, R&B etc.

Personnage historique national: Bourguiba

Personnage historique international : Ben Laden, si jamais tu existes (perso, j'y crois pas trop :p) , chapeau :D

Mon blog en 25 mots:
avant, j'y notais n'importe quoi; après, je suis allée vers d'autres blogs, j'ai eu des visiteurs (coucou au passage:p) et depuis, je fais plus attention à ce que je note :) .. principalement, ça parle de déprime, même si je suis pas tout le temps déprimée :D maintenant, je m'ennuis de ma vie sur le net.. j'hésite à continuer.. .

Ma ville préférée: Paris

Film d'horreur: The Hitcher, que j'ai détesté! un film sans queue ni tête!

Restaurant préféré : Positano (chez Alfredo) à Saint Suplice - Paris * un restau très bon à Mestir dont j'ai oublié le nom

Video musicale: Fous ta cagouuuule, Fous ta cagouuuuule, Sauf à Kabouuul !! :p (du moment hein :D )

Voilà! Vous savez tout! Je ne tagge personne, je vous laisse guidés par votre bonne volonté.. :)

dimanche, juillet 08, 2007

Le 07/07/07

N'ayant pas trouvé de mari(cf. ci dessous), je m'apprêtais quand même à vivre une bonne soirée: j'allais au spectacle d'ouverture du festival d'El Jem, avec orchestre et ballet de Vienne... que du bonheur!
Le colisée d'El Jem toujours aussi splendide. Pour une fois, il y avait moins de mauve que d'habitude, la photo du président était mal éclairée, et le gros 26-26 était placé de l'autre coté de la scène... Voilà qui invite à passer un bon moment!
L'ouverture du spectacle passa inaperçue: les musiciens sont entrés sur scène, ont été applaudi par quelques gens (sans doute l'ambassadeur d'Autriche, qui était au bord de la scène) et ont commencé à jouer, sans que le Public ne se rende compte. Chacun était occupé: j'éteignais mon portable, ma soeur feuilletait le programme de la soirée, ma voisine montrait ses photos de mariage à une amie ou n'importe, mon voisin de derrière apprenait à son fils comment se tenir lors d'un concert de musique classique: "Une fois que la musique commence, tu dois te taire. Pas un son!" et le voisin assis derrière le voisin du derrière apprenait au voisin du derrière comment se tenir lors d'un concert de musique classique.
Enfin bref. L'ouverture était assez brève aussi... Place maintenant à quelques valses et Polkas de Strauss, quelques airs d'opérettes, et quelques danses... Je m'apprêtais à rêver, à voyager, quand soudain un énorme rire vint gêner mon oreille. Ce n'était pas un de mes voisins cette fois-ci., ça venait d'assez loin pour que trois rangées se tournent en même temps. Et la coupable n'était pas du tout génée, pas le moins du monde! Elle continuait sa blague en se foutant de "ces tarés qui appréciaient ce genre de musique". A ce moment là, j'ai eu envie de meurtre.
Musique, Ô ma Musique, heureusement qu'elle était là pour me calmer. "Vins, femme, et chansons" de Strauss dorlotait mon oreille et m'énivrait. Quand soudain, même pas eu le temps d'avoir apprécié mon ivresse, un énorme "Crak" ... suivi de plusieurs "Crsshhhshhshhshh" ... Je me tourne pour mettre un terme à mes doutes: je n'hallucinais pas, c'était bien un gros paquet de chips, partagé entre deux rangées du fond. "Eh J'en ai plus moi!! Passe moi du chips!! Non je veux pas le truc aux oignons! je veux le truc au saumon!!" Et moi je veux t'EXTERMINER!! Deuxième envie de meurtre de la soirée... Cette fois ci, ça serait un homicide collectif. Note à moi même: la prochaine fois tu amènes une bombe.
A l'entracte j'ai voulu changer de place. Même pas la peine d'essayer, c'était plein à craquer. Tout ce monde qui s'est déplacé pour un spectacle aussi magique! Si j'étais sur scène, ça m'aurait fait plaisir. Sauf peut être le fait que le public applaudissait cinq minutes avant la fin du morceau, emporté par sa passion, par son émerveillement... Du coup la fin passait souvent inaperçue... Ou encore les quelques remarques désagréables à propos de la dame qui interprêtait les opérettes: "Mais elle gueule fort, celle là! " (oui c'est une Soprano madame...) Enfin, tout de même, c'est parti de la bonne intention... Surtout que les fonds du spectacle vont à la caisse nationale de solidarité, notre divin 26-26... Il y a du bon dans tout ça...
J'ai dû donc regagner ma place. Le monde était un peu plus calme, sans doute à cause de la rupture du stock de chips. Tant mieux. J'apprécierais la fin au moins. Surtout la fin. "Le beau Danube bleu" toujours si bien jouée par ce même orchestre depuis 10 ans maintenant (6 ans pour moi) ça devient un rituel. Et là, mon voisin Je-donne-des-leçons-à-mon-fils prit un air fier et prononça avec un ton grave: "Ecoute, c'est du Mozart". Je crois que je vais me suicider finalement. Ou alors arrêter cette manie d'aller à El Jem. Faut choisir.
Oui, cher monsieur, ça aurait pu être du Mozart. Ce n'est pas Madame je-montre-mes-photos-de-mariage qui vous objectera, et encore moins le clan mangeur de Chips. Mais voyez vous, messieurs dames, quand on a des invitations et que le spectacle ne vous dit rien au départ, ce n'est pas la peine de venir casser les pieds (et autres parties du corps) à des personnes que ça intéresse. Merci pour votre compréhension!

mardi, juillet 03, 2007

7 anecdotes

- J'avais à peine 4 ans, et j'entendais parler de Dieu, mais je ne savais pas ce que c'était. Toujours les mots "7ram" "3ib" qui défilent sur la bouche de ma grand mère, mais je n'y cromprenais rien. Alors, un jour, je me suis cachée sous une table et j'ai dit tout bas: "Rabi sa5ta" . Ensuite, j'ai couru dehors, j'ai levé mes yeux au ciel pour voir sa réaction: il y a eu un éclair puis un orage! (c'était en plein hiver) j'ai eu tellement peur de Dieu depuis !!

- J'avais 10 ans, et mon cousin (mon ainé de 4 ans) me parlait de ses techniques et moyens de comment piquer son argent de poche du porte-monnaie de ma tante sans qu'elle se rende compte: ''tu devrais essayer, ce n'est pas du vol je t'assure, et puis ta maman est gentille, elle n'en dira rien même si elle s'en aperçoit". Mon premier délit, 200 millimes, passa inaperçu. Au deuxième, j'ai mal calculé mon coup: il n'y avait qu'une pièce d'un dinar, je l'ai prise, et j'ai eu ma première grande correction :p

- Jusqu'à un moment pas très loin de mon existence actuelle :D, je croyais que "baiser" voulait dire "donner un baiser sur la bouche"... j'ai fait passer plein d'histoires.. de l'intox :p mais c'était pas méchant hein .. :p

- Une fois j'ai raté un avion : cf. 20 Avril 2007

- J'adore tout genre de bouffe (je sais pas si c'est une anecdote.. mais c'est un point important pour me connaitre hein :p )

- Un jour, un ami a tenu bon pour que j'aie mon premier baiser (pour lui, comme pour tout le monde, c'était inespéré que je l'aie toute seule :p) je n'y arrivais pas ... à peine je sentais sa gueule, que je m'éloignais à l'autre bout de la pièce.. il a fini par me promettre qu'il m'épousera un jour.. :p c'est du gâchis autant de bibou pour rien :D (pour ceux qui connaissent la déf :p)

- Une fois, j'ai demandé au prof de maths quel parfum il mettait.. je cherchais un cadeau pour mon papa.. depuis, il m'évite, et fait passer ma copie depuis le premier rang .. distance de sécurité oblige :p bon .. c'était un beau cul .. sauf qu'il se marie samedi :p

Je sais pas si j'en ai fait sept ! en tous cas, j'adooooore le sept ! quelqu'un veut bien se marier le 07/07/07? (c'est dans trois jours.. alors, s'il y a des prétendants, faut se grouiller hein .. )

Je passe à cosmossa, pacemaker, joli coeur, mils, saikiki, miss Ines (entre deux verres :p) et tout ceux qui veulent bien le faire :)

dimanche, juin 24, 2007

Un an après

Paris était ma première destination. J'avais sept ans, et je suis tombée sous le charme... je voulais déjà y faire mes études! Cette envie s'est inscrite dans ma liste d'ambitions, et je vivais avec, inconsciemment. Je savais que réussir une sorte de bac et avoir une forte moyenne pouvait être un moyen d'y aller. La voisine avait longtemps parlé de sa fille qui a fait ainsi. Je me suis donc décidée à suivre ce plan. Je ne savais pas alors ce qu'était le bac, je savais qu'on pouvait avoir beaucoup de cadeaux, qu'on faisait la fête, et qu'on devenait plus grand après. Sans plus.

Quand j'ai un peu grandi, j'ai su que la voisine, en plus de l'immense chance de faire ses études à Paris, bénéficiait d'une bourse. Ce fut mon deuxième motif: je ne voulais plus dépendre économiquement de mes parents. Et comme ce n'était pas possible de travailler à coté des études, la bourse était mon seul moyen. J'en rêvais déjà: je pensais déjà aux diverses manières de dépenser mon argent, je me réjouissais de ne plus avoir à demander mon argent de poche à mon père, de ne plus avoir à raconter à ma mère où a été dépensé cet argent... Bref, c'était un plan de génie...

J'ai donc vécu avec cette ambition, ce rêve pendant un certain bout de temps. Le réaliser était pour moi un peu trop demandé. Mes profs de terminale croyaient en moi, mais personnellement, je n'étais pas sûre de mon coup.
Quand j'ai eu le résultat, (cela fait donc un an .. jour pour jour ^_^) j'ai passé une demi heure à crier comme une folle ! j'étais si fière de mon exploit, et plus encore, tout le monde était fier de moi. On ne s'y attendait pas de ma part. H&M, qu'on connait depuis si longtemps ... est ... à 0.02 pré lauréate! et quoi comme moyenne?! comment elle a fait! J'ai eu droit aux cadeaux qui me faisaient rêver enfant, à un article à La Presse (que je ne retrouve plus d'ailleurs ! ) , à un été de rêve :) et puis... Paris!

Un an après, je me rends compte que j'ai poussé le bouchon trop loin. Je me rends compte qu'il n'y a pas plus con que d'essayer de réaliser son rêve: on croit que tout est possible, et on est mort au premier obstacle. On ne prend plus goût à rêver, et on n'a plus envie de rien. C'est grave quand ça arrive à 19 ans... De plus, je suis loin d'être économiquement indépendante de mes parents. Je suis loin de réaliser toute sorte d'indépendance.
C'est peut être la prépa aussi qui me rend si pessimiste ! Il n'y a pas meilleur plan pour perdre sa confiance en soi ! Mais bon ... On se motive comme on peut !

PS. Mira, si tu passes par là je suis enchantée de faire ta connaissance :)

jeudi, juin 21, 2007

Théâtre

Ma première initiation au théâtre parisien fut avec deux pièces de Ionesco : La cantatrice chauve et la leçon, au théâtre de la Huchette. Les deux pièces sont frappantes par leur coté absurde, mêlé gracieusement à un humour original. Les acteurs étaient d'un immense talent, et ont su passer le rire à travers les absurdités de notre vie quotidienne.

Mais c'est encore aujourd'hui que j'ai eu l'honneur d'assister au génie de l'art théâtral parisien. Sur la scène, il y avait plus de cinq cents figurants, de toutes les couleurs; on voyait même des pompiers, des militaires, des policiers; à un moment, des pirates envahirent la scène, mais heureusement qu'il y avait un plan vigipirate qui a tout éclaté! Bref, c'était un vrai régal. Une pièce aussi absurde que ridicule!

Sans plus m'attarder, la pièce s'intitule : "Valise oubliée à l'aéroport de Orly Sud". En un quart d'heure, le traffic était complétement interrompu, les bureaux d'enregistrement désertés, l'accès aux portes d'embarquement bloqué. L'aéroport fut soudainement envahi par des militaires et des policiers qui alertaient à la bombe. Une équipe spéciale vient éclater la valise. Les voyageurs affolés couraient dans tous les sens, les enfants qui pleuraient, les policiers qui criaient ! Bref, c'était le bordel !

J'aimerai bien savoir ce qui ce passe dans la tête de ces gens. Pourquoi sont-ils amenés à vivre dans cette perpétuelle angoisse? Pourquoi cette atmosphère pourrie de terrorisme qui les étouffe? Pourquoi vont-ils imaginer ce genre de scénarios? Pourquoi cherchent-ils à créer la zizanie pour dire qu'ils ont un système de protection efficace? Pourquoi sont-ils aussi sensibles au moindre changement de décor?

Le spectacle était tout simplement Risible !

"Et la cantatrice chauve?"
"Elle se coiffe toujours de la même façon"

Hé les gars, il faut changer... On a déjà terrorisé dans un avion, il faut être imaginatif pour éviter que la bombe vous tombe dessus hein !

mercredi, juin 13, 2007

Ocean's 13



Un film au bonheur des dames ! Bon, c'est sûr qu'après 300 .. je ne pense pas qu'il y aurait autant de beaux mecs bien batis réunis dans un film ... mais disons que ça fera plaisir de voir George Clooney, Brad Pitt, Matt Damon, Andy Garcia, (...etc.) et Al Pacino(qui s'ajoute cette fois) sur un même écran... avec une histoire dont je ne comprendrais sans doute rien... j'irais juste mater ce que le génie hollywoodien aura à m'offrir !

PS. c'est juste pour dire n'importe quoi ..!
PPS. Y a Shrek 3 qui sort aujourd'hui !! Youpi !!

jeudi, juin 07, 2007

Histoire de liberté

Dans mon vieux bahut, plusieurs choses étaient interdites. Des choses anodines, à se dire comment ils ont pensé à les bannir: comme le fait de rester dans les salles après les cours, ou de se ballader devant le lycée, ou dans le parking. Les surveillants exerçaient leur métier avec foi et nous pourrissaient la vie. Bien évidemment, la simple vue d'un garçon et d'une fille dans la cours ensemble suscitaient des questions existentielles, qui plusieurs fois finissaient par une convocation des parents et un déshonneur de la famille...
J'ai donc eu un choc, au début de l'année, arrivée à LLG, à voir que tout était permis. Je passais mes récrés hébétée devant les couples qui défilent dans la cour, qui s'embrassent, qui se carressent, devant les profs et les surveillants, indifféremment. Je me disais: "c'est ça la liberté?! La chance... dire qu'on n'avait même pas le droit de se faire la bise le matin, de peur d'être pris pour des frustrés sexuels..." J'ai petit à petit digéré ce nouveau goût de liberté, je ne m'y suis pas encore prêtée, mais disons que je commence à aimer...
Jusqu'à hier, c'était le grand choc: j'ai surpris un couple dans une salle de classe en train de faire l'amour! J'ai été dans un tel embarras! Je suis sûre qu'ils n'ont pas eu aussi honte... Le simple fait de repenser à cette scène me provoque des nausées ! Liberté, je veux bien. Mais aller jusqu'à baiser dans un lycée? une institution où l'on est sensé apprendre les bonnes valeurs et la morale? Je n'irais pas à traiter ces deux personnes d'individus infâmes, mal élevés, qui n'ont aucun sens des valeurs et du respect. Mais c'est quand même inconscient d'accorder autant de liberté à des personnes qui n'en font pas bon usage.
Dans un cadre plus large, c'est à se demander si la liberté en soi n'est pas néfaste pour la société: je vois mal une société conserver ses valeurs et ses us si tout le monde n'en faisait à sa guise. Il n'est pas exclu qu'elles puissent évoluer, mais de cette manière, on les détruit carrément, on n'en garde même pas l'essentiel. Et ça m'étonne que ça soit la meilleure solution.
Et puis, ce qui est étrange, c'est que cette notion de liberté est étroitement liée avec la sexualité des individus. C'est à se demander si ce n'est une manière de détourner les individus de leur "vraie liberté".
Enfin, je dois dire, que pour une fois, j'ai regretté cette sorte d'oppression qu'on avait dans notre ancien lycée ^_^ Une liberté comme celle ci, merci bien, je m'en serais passée!

jeudi, mai 31, 2007

Souvenir

Je me promenais à la rue Cujas, quand soudain, une brise familière vient châtouiller mon odorat. Mes souvenirs ont surgi, c'était son parfum, son odeur, c'était lui. Je ne crois pas aux miracles, ni aux incarnations, ni toutes sortes de choses irrationnelles, mais cette fois, je suis restée béate. Devant le Grand Hôtel Saint Michel, son lieu favori à Paris, me disait-on, là dans cette rue, je l'ai senti. J'ai vu sa grande silhouette, qui inspire autant le respect que la bienveillance. J'ai vu défiler des images de mon enfance, quand il nous emmenait en voiture à la plage, une vieille R9, quand il me faisait réviser mes premiers cours, quand il m'achetait mon chewingum florida à la fraise ou à la menthe, quand elle l'attendait tous les jours à 11h30, qu'elle se surpassait pour lui préparer le déjeuner, qu'elle sursautait de joie quand il l'appelait. J'ai précisément pensé à une discussion qu'on a eu sur la plage, été 1999, où il me disait qu'il serait très fier que j'aille étudier à Paris. Je n'ai pu m'empêcher de sourire, de satisfaction, ou de regert.
Lui, c'est mon grand père, qui nous a quitté depuis sept ans, aujourd'hui. Elle, c'est ma grand mère, qui vit seule depuis, triste, distraite. Eux, ils m'ont initiée à l'amour. Je n'ai vu ni entendu d'histoire d'amour aussi belle, moi qui n'y croit même pas. Et elle continue d'exister encore à travers celui qui reste... comme disait Brel: et l'autre, reste là, le meilleur ou le pire, le doux et le sévère.. Cela n'importe pas, celui des deux qui reste, se retrouve en enfer...


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mercredi, mai 30, 2007

Râler quand tu me tiens...

[Par mesure de prévention, ce qui suit est vivement déconseillé pour les personnes allergiques aux râleurs, ou les gens de bonne humeur]

S’il y a une chose qui me hante, en vivant seule, c’est bien de tomber malade. En décembre, quand il pleuvait dehors et qu’il faisait trop froid, j’adressais mes prières à Dieu le miséricordieux pour que je passe un hiver sans attraper une angine ou une grippe. Parce qu’il n’y aurait pas ma mère à mes chevets, parce qu’elle ne serait pas là pour me couvrir quand j’aurais froid, pour m’étreindre, parce qu’elle ne m’apporterait pas une tisane toutes les demi heures, et qu’elle ne serait pas là pour me faire un bon bouillon bien chaud (que des fois je faisais semblant d’être malade pour qu’elle m’en fasse). Parce qu’il n’y aurait pas ma grand-mère qui passe trois coups de fil par jour pour voir si je vais bien, même pour un rhume dérisoire ; ni mes tantes qui débarquent après le boulot pour me tenir compagnie. Parce qu’il n’y aurait pas mon père pour me taquiner et me dire que je joue la comédie, ni ma sœur qui irait me piquer mon chocolat, parce qu’étant malade, ma part lui revient de droit.

Mes prières n’ont pas été veines, et j’ai bel et bien passé un hiver, mon premier hiver, sans tomber malade. Et, quand le printemps commençait à installer ses fleurs, j’ai trouvé d’autres demandes à adresser. Je ne savais pas qu’en cette fin du mois de mai, il pouvait faire 7° dehors, et pleuvoir sans interruption pendant trois jours. Je ne savais pas qu’il fallait éviter de ranger mes affaires d’hiver et mes couettes à partir de mi mai. Résultat : j’ai attrapé une angine ! Je suis blottie sous deux couettes (tant pis pour les 15 euros à la laverie), trois tee-shirts, un gilet, un jean et trois chaussettes. J’ai le nez qui coule sans arrêt. J’ai de la fièvre, les yeux tous rouges, j’ai mal à la gorge. Je suis à 2 mètres d’altitude du sol et j’ai la flemme d’aller chercher de l’aspégic ou n’importe et surtout peur de tomber dans le lavabo en descendant, tellement j’ai la tête qui tourne (NB. Ça m’est déjà arrivé). Et quand je descends, j’ingurgite quatre tablettes d’Efferalgan (à partir de combien le foie commence à râler déjà ?). Je suis insensible à la caféine, je fais la sieste quatre fois par jour, je dors pendant les cours, et pour ma révision, c’est la catastrophe. Et bien sûr, mon problème récurrent, mon unique problème est de faire croire à ma mère que je pète la forme. Je dois donc me rafraîchir le visage avant de lui parler, ingurgiter trois tasses de thé, pour avoir une voix normale au téléphone et camoufler ma voix d'australopitèque, et inventer des histoires amusantes.

S’ajoutent à ceci, les douches froides à l’internat, l’intendante qui ne veut pas allumer le chauffage (« Mais mademoiselle, on est en juin ?! » comme si je ne m’en suis pas aperçue… c’est de ma faute peut-être s’il fait 7° dehors ?!), la femme de ménage qui n’est pas passée depuis deux semaines (« mais madémoiselle, si vous né rangez pas la chambre, moi jé né pé pas faire lé ménage. Jé passé lé matin, vous dormez, l’après midi vous faité la siesté… Jé né pé pas travailler dans cé cas, jé suis désolée ! » si vous lisez les faits divers, j’y serai peut-être dans pas longtemps…) la pile de linge sale qui traîne depuis un temps (il n’y a presque plus d’espace où mettre le pied… comme s’il y en avait tellement avant… :S ), mon stock de Harissa épuisé, et Roland Garros qu’a commencé depuis dimanche et je n’ai même pas de télé pour suivre les matchs. Reste un mois à tenir… H&M… respire, ressaisis-toi, ça ira… grrrrr


PS. Je ne suis pas aussi malade que ça , et ma température ne doit pas dépasser 37.4° .. j'ai juste envie de râler .. :p

mardi, mai 29, 2007

Le club des cinq

Certaines personnes n'ont pas remarqué qu'il n'y a rien écrit sur mon profil : pas de livres préférés, pas de musique préférée, pas de films préférés .. Ce n'est pas que je suis inculte, mais ça change selon mon humeur, et Dieu sait combien de fois par jours mon humeur mue et change.
Bref, Pacemaker, merci de me passer la parole... Comment pourrais je te résister Ô maitre mollusuqe! (Voila voila , je commence)

Les cinq contes de mon enfance:
* El me3za el ma3zouzya (le loup, la chèvre et le chevreau, reprise par Jean de La Fontaine :p)
* Blanche neige et les sept nains(mon premier film Disney)
* Marocco al saghira (la petite Marocco^^)
* Les malheurs de Sophie (mon premier Comtesse de Ségur)
* Le petit Prince, Saint Exupéry

Les cinq écrivains que j'aime:
* Anna Gavalda (soufflé par la blonde :p )
* Amélie Nothomb (sauf le sabotage amoureux et les catalinaires que je trouve lourds! )
* Albert Camus
* Voltaire
* Proust ou Sthendal ou Nerval(j'ai eu du mal à trancher :p) ...

Les cinq poetes qui me touchent :
* Baudelaire
* Verlaine
* Rimbaud (merci Roumi ^^)
* Nizar Kabeni
* Abu El Kacem Al Chebbi

Les cinq ecrivains que je ne lirais plus:
* La comtesse de Ségur (comme dit la cosmos, j'ai tout lu :p)
* Christine Singer (elle est lourde! )
* Taha Hussein
* Jorjy Zaidane (je ne sais pas comment ça s'écrit :p)
* Malebranche (alors là, lui ! il est gonflé! )

Les Cinq écrivains que j’ai envie de lire:

* Paulo Coelho
* Kateb Yacine (Nedjma .. en homage à ma meilleure amie :p )
* Yasmina Khadra
* Un livre en anglais ..
* Albert Memmi (Portrait du colonisé, portrait du colonisateur .. depuis le temps que je l'ai acheté :p)

Les cinq livres que j’emmenerais a Petaouchnoque (L’ile deseerte):
* Le petit Prince, de Saint Ex.
* Méthaphysiques des tubes, Amelie Nothomb.
* Ensemble c'est tout, Anna Gavalda.
* De l'amour, Sthendal.
* Les Fleurs du mal, Baudelaire.

Les Cinq films que j’ai le plus aimé: (cette année)
* Love Story
* Les chansons d'amour
* La vie des autres
* A la recherche du Bonheur
* Le come Back (Hugh Grant j'adooooore :) )

Les Cinq stad-up comedys (one man show) que j’ai aime le plus:
* Falleg (tous ! )
* Gad El Maleh (tous !)
* Dieudonné (mes excuses )
* Coluche
(c'est tout je crois :p)

Les cinq compositeurs que j'adore :
* Chopin
* Liszt
* Brahms
* Beethoven
* Rachmaninoff

Les cinq titres que je passe en boucle ces temps ci :
* Mon coeur, mon amour
* Sexual healing
* My first, my last, my everything
* Santana
* La place des grands hommes (Bruel c'est niais mais allah ghalib ^^)

voili voilou :)

Je passe le relais à ..
quiconque veut bien le faire :) (la blonde ça te dit? )

jeudi, mai 24, 2007

Les amoureux des bancs publics

Plusieurs choses me sont impossibles à Paris: sortir sans être tentée de dépenser du fric, n'importe où et n'importe quand, ou encore arriver à la fin du mois sans être fauchée. Mais encore, la chose qui me torture, c'est me ballader dans la rue, trimballant mon statut de célibataire, devant tous ces couples si amoureux.
Paris est la ville des amours et des amoureux, et le spectacle y est impressionnant: les amoureux sont partout, ils se becquottent sur les bancs publics comme nous le chante Brassens .. dire que ça remonte à loin, ils se caressent au métro, ils font l'amour en voiture, à pied ils s'arrêtent tout à coup pour se regarder amoureusement.. C'est magnifique ! La rue se transforme en une scène de théâtre où il fait bon s'aimer, s'embrasser, se caresser en douceur..ah que c'est beau l'amour!
Enfin, théâtre, j'exagère.. ça a l'air tellement naturel, et tellement spontané! D'ailleurs, j'admire cette facilité de s'afficher en public, de dévoiler leurs pratiques les plus intimes. Et à Paris, c'est un art.
A paris, on s'embrasse comme on respire. L'une ou l'autre sont des choses nécessaires, voire vitale. L'amour est un besoin, que j'envie souvent à tous ces amants qui défilent. Espérons que j'y trouverai mon lot un jour, et que je prenne ma place sur scène (euh?? :pp)
En accompagnement musical, Mon coeur , mon amour de Anaïs.. petite chanson drôle (qui dérappe un peu vers la fin :p sorry)


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mardi, mai 22, 2007

Fête des mères

Mamouch chérie,
Pour ta fête cette année, je suis loin. Je suis loin de toi; loin de ton coeur, loin de ton sourire. Je m'éloigne de plus en plus. Je m'éloigne de tes histoires, je m'éloigne de ta vie.
Je ne serai pas là pour t'offrir un cadeau. Je t'aurai dit vaguement au téléphone, joyeuse fête, je t'aime, tu me manques... Mais je pense que je me tairai. Si seulement je pouvais faire autrement...
Maman, je suis désolée..
Mon silence te tue. Je sais. Mais c'est mon caractère. Tu le sais, le mutisme est ma seule arme. Je perds l'usage des mots dès qu'il s'agit d'émotions. J'ai peur de te blesser, d'être la fille ingrate, oh non, je ne me permettrai jamais. Autant mourir.
Je n'ai plus rien à dire, Maman. Mes mots sont perdus, mon coeur s'est endurci. Je n'ai plus rien à raconter. Je t'ennuis, je m'ennuis. Ce n'est pas de ma faute. Au téléphone, je te réponds à peine. Je pense à autre chose en te parlant. Tu l'as remarqué, je suis distraite. Rien ne m'intéresse. C'est ma nouvelle doctrine, Maman. Ce n'est pas par mépris que je le fais.
Tu t'acharnes à savoir si je suis déprimée... Oui, je le suis. Est-ce un péché? Je ne peux être autrement. Il fait gris dehors, il fait moche, et on déprime comme on boit de l'eau dans ce coin. C'est petit autour de moi, j'étouffe. Et si je sors, j'ai des remords.
Et pour mes études, la vieille ritournelle. Tu ne t'en es jamais souciée avant. Pourquoi faut-il que tu t'emmêles aujourd'hui? J'ai du mal à me satisfaire, si je dois encore ne pas décevoir mon entourage, je ne pourrai plus rien faire. Je ne fais rien déjà, je suis bloquée, je perds mes moyens. Je demande la paix. Qu'on m'oublie enfin, pour un petit délai. Peut être que je reprendrai mes forces.
J'aurai aimé une fête plus joyeuse. Te raconter ma vie, mes exploits, mes découvertes, mes amours. Mais j'en ai pas. Je suis vide, vide de toi ma mère.
Je sais que je t'aime, j'en ai la certitude au fond de moi. Si seulement j'avais assez de force pour te le faire comprendre...
Enfin... je t'offre ceci... Je pleure quand je l'entends, quand je la joue... Je t'aime.
[Ommi - Marcel Khalife]

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vendredi, mai 18, 2007

Ça va ?

Ceci est sans doute la phrase la plus populaire. Si on faisait un compteur des "Salut, ça va?" qui sont échangés par jour, il explosera en un clin d’œil. D’autant plus que c’est une expression adoptée et employée par diverses cultures, dont la très fine version "ça vann ?" en vogue chez nous.

A cette question il existe diverses réponses. Chacun essaie d’innover de son coté : oui ça peut aller, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie… Y en a qui assument leur "pas du tout", d’autres qui sont plus adeptes de l’habitude " comme d’hab "… Il ne faut surtout pas s’étaler : être bref et précis sans entrer dans les petits soucis, ni les gros d’ailleurs. Il serait ridicule et même absurde de sortir la liste des choses qui ne vont pas. Il y a des psys pour ça. Il y a aussi Dieu pour les croyants. Ça dépend des goûts.

"Ça va ?" fait partie d’un rituel quotidien. A un point qu’on n’en saisit plus la philosophie. Aussi étrange que cela puisse paraître, le «ça va ? » porte à penser. Tout est là-dedans : dans cette action d’aller, d’aller tout droit, sans s’arrêter, sans se tourner. Tout est en train de bouger, de changer, tout va, bien ou mal, on s’en tape. L’important est que ça aille.

Remarquez que tout est dans la brièveté. Les gens n’ont pas le temps d’aller au-delà d’un "ça va ? ". Tout le monde est occupé. Chacun a ses problèmes, ça lui suffit pour perdre ses cheveux, pour faire des insomnies. Pas besoin de rajouter ceux du voisin, ni de s’occuper de la guerre en Irak, ou des atteints du sida, ou du réchauffement de la terre. Ce serait du temps perdu, and Time is Money, donc de l’argent perdu, du confort perdu. Sans compter que l’on pourrait être contaminé par l’état de dépression de son interlocuteur, car la dépression ou la mauvaise humeur ça s’attrape comme la peste. Juste un « ça va ? » au passage, histoire d’être poli; et si on a la malchance d’être la proie d’un beau parleur, il faut avoir le génie d’inventer un rendez-vous ou un enterrement ou n’importe. Il faut absolument y aller.

Outre les gens pressés, il y a ceux qui ont peur du mauvais oeil. Et ils ont bien raison: un éventuel état de bonheur est facilement enviable. Et comme il n'y a pas forcément de bois à toucher, il est question de le perdre aussitôt qu'on en fait le récit. Il faut donc savoir en prendre garde, ne pas le dévoiler.

L'important en fin de compte est que tout le monde se démerde pour que ça aille.

Bref bref… et vous, ça va ?


PS. Nostra, t’es vachement inspirateur ^^

mardi, mai 15, 2007

Téléphone Ombilical

21 appels en absence? qui s'est acharné sur le téléphone? c'est bizarre ça... heureusement qu'il était silencieux, j'ai bien apprécié mon petit somme ... Voyons voir...
L'acharné était ma mère. Merde, j'ai oublié qu'elle m'appelle tous les jours à 19h pile.. pas une minute de plus, ni une seconde de moins... aussi synchro que les sons des cloches, que les sept coups sonnés par l'horloge du lycée... 21 appels en absence.. elle s'est bien amusée!
Je rappelle..
-Allo...
[Aucune réponse... une succession d'inhalations succédées, un souffle rapide... ]
-Maman, tu pleures? Qu'est ce qu'il y a? Mauvaise nouvelle?
[Pas de réponse...]
-Maman réponds moi! Qu'est ce qui s'est passé?
...
La mauvaise nouvelle est que je ne lui ai pas répondu. Pendant deux heures, elle faisait travailler sa tête, elle imaginait des scénarios, elle prévoyait le pire... Elle me croyait peut être morte, dans mon 4m² , sans personne pour me sauver.. Je savais que j'aurais pas dû évoquer la blague sur le suicide des taupins hier...
Le fait est que ma relation avec ma mère est vachement tendue depuis que je suis loin. Aujourd'hui, elle vient de connaître son pic. On est de plus en plus étrangères quand on se parle au téléphone. Je déteste cette idée de rendez-vous quotidien qui hante ma journée. Et ce n'est pas une exagération: je dois répéter tous les jours ce que je dois dire à ma mère, pour qu'elle ne soupçonne aucun état de dépression, je dois remâcher mes propos, de sorte que ça soit naturel, pour qu'elle n'imagine rien. Toute faille est détectée. Parler franchement et naturellement est strictement interdit de peur de choquer les âmes sensibles...
C'est la technologie que je blâme : elle nous ment, en nous faisant croire qu'elle nous rapproche. Elle y va trop fort: skype, msn, webcam... J'ai l'impression des fois que je suis chez moi... Mais il n'en est rien. Je ne suis que plus triste à ces moments là, la gorge serrée, je ne peux plus rien cracher... Je m'autocensure... et ça fait mal !

Maman, je t'aime. C'est pour toi que je suis encore en vie, pour te faire plaisir, pour t'aimer, pour t'embrasser. Je ne suis pas ratée comme fille et tu le sais bien. Je n'irai pas foutre ma vie en l'air rien que parce que tu n'as plus oeil sur moi. Si je déprime, c'est comme tout le monde. Si je rigole, c'est comme tout le monde. Je ne fais rien d'extravagant. Il n'est pas personne de plus normal ni de plus ennuyeux. Maman, aujourd'hui j'aimerai couper le téléphone ombilical. Je ne m'affranchis pas de ton amour, ni de ta supervision. J'aimerai juste qu'on retrouve notre naturel.
Maman, je t'aime.

dimanche, mai 13, 2007

Jazz à Saint-Germain-des-Prés


L'association Esprit-Jazz organise des spectacles de Jazz à Saint-Germain.
Au programme, plusieurs musiciens venus du monde entier, dont, surprise du mois pour moi, un tunisien qui a monté un groupe de jazz à l'île de la réunion! C'est une découverte extra-ordinaire, je n'ai pas assisté à son spectacle, mais j'ai juste écouté des morceaux sur son site: Malik Ben Yeder...
Je vous invite à faire connaissance avec ce talent, et découvrir la bibasse, instrument qu'il a conçu lui même!

Lettre d’amour à Paris



Paris, tu me fatigues. Je te cours après comme une folle. Je marche dans tes ruelles et boulevards comme un saltimbanque. J’erre comme un métèque, ou le suis-je moi-même. Et là je te demande pitié. Je suis lasse. Mes jambes ne me supportent plus. Elles me font la guerre et demandent le repos. Mes yeux sont hagards, ils ont beaucoup vu, ils demandent la fermeture du rideau.

Mon nez aussi en a marre du pollen. A parcourir tes beaux jardins, par ce beau printemps, à sentir mille et une fleurs, à contempler la floraison des arbres. Il a besoin d’air et tu l’étouffes. Tu es là, toujours beau et fleuri. Et il ne sent que toi.

Paris, tu me rends dingue. Mes oreilles sont lasses de guetter tes bavardages. Ma tête se remplit d’histoires chopées dans le métro, ou devant un magasin, ou dans la queue d’un MacDo. Toutes divergentes et différentes. Il y a beaucoup de monde autour de toi. Et tu ne t’en rends pas compte, Narcisse que tu es. Je vois, tu n’aimes pas les gens. Tu es aussi misanthrope que moi. Ou bien, c’est ton caractère qui s’est transcrit en moi. Tu m’influes, tu me changes, tu me métamorphoses. Et tu disparais.

Paris, tu me chagrines. Mon cœur est malade chaque fois qu’il te voit. Tu es là, beau et grandiose, tu l’ignores, tu joues le fier. Et lui, il te court après, épris et amoureux. Le regarderais-tu enfin ? Aurais-tu enfin pitié de lui ? Tu vois qu’il souffre sa solitude. Il regarde les amants s’embrasser, dans chacun de tes carrefours, que l’amour rafraîchit au printemps. Oui, tu lui offres un amour fugitif mais tu t’abstiens. Tu le laisses dans ses rêves et ses divagations, et tu disparais à jamais. Ne te reverrait-il pas que dans l’éternité ?

Paris, tu me rends malade. Mon âme souffre le martyr depuis qu’elle t’a connu. Et elle aime de plus en plus sa souffrance. Tu es sa muse, sa verve. Grâce à toi, elle s’exalte et s’enivre, elle est transportée vers d’autres cieux. Tu l’as promue artiste, elle, qui n’en demandait pas tant. Tu l’applaudis, tu l’encourages, tu la soutiens dans sa maladie.

Et Paris, tu sais te faire pardonner. Par une chanson, par une danse, par un spectacle à la rue, tu traverses mes sens jusqu’à mon cœur, tu effaces ma tristesse ou ma colère et tu rétablis mon amour pour toi. Je capte tes incarnations qui me soufflent, en moment de détresse, mademoiselle vous êtes très belle ; et là, je succombe à ton charme, je m’éprends de tes gestes délicats et tes douces paroles.

Enfin, Paris, mon Paris je t’aime. Je te porte depuis neuf mois déjà, je t’étreins, je te berce. Ne me reproche pas si ton avènement tarde à venir. C’est moi qui l’en empêche, Paris, pour être avec toi.

mardi, mai 08, 2007

Sarko président !


Enfin ! Les présidentielles touchent à leur fin !
Ahh ! Quel soulagement !
Sarko ou Ségo, de toute façon ça m'est égal .. je n'occupe que 4m², 10 mètres cubes du territoire français.. c'est pas comme si ça allait m'affecter.. Enfin, au pire, on me renvoie chez moi, et j'aurai plus à me lamenter de la vie chère ^^
La bonne nouvelle, est qu'on n'aura plus à parler de présidentielles d'ici 5 ans ! 'tain, ce que ça fait du bien! Excuse les français, mais ça commençait à peser d'écouter les mêmes discours en boucle depuis ... n semaines.. !!! :s
Bref bref... Mes origines me grattent .. aie aie.. ça remonte à la surface ..
Ya7ya Sarkozy ! ya7ya Sarkozy :D :D :D

jeudi, mai 03, 2007

Râler

Comment définir cette action mentale, qui une fois lancée ne s'arrête plus? Qui puise dans tous les détails pour y trouver satisfaction, en tout temps, et en tout lieu? Qui touche à tous les sujets, s'intéresse à toutes les facettes du quotidien? Qui nous transforme la vie en enfer, qui nous tue, nous harcèle, nous étouffe?
Mais que serait la vie sans râler? ça permet d'évacuer son stress, une nécessité dans un monde où on est tout le temps à bout de nerfs; ça permet de se retrouver entre râleurs, se discuter de ses sujets de râlement, partager ses peines et ses soucis. On devrait baptiser une journée de râlement, d'ailleurs ça devrait être mensuel, ou même hebdomadaire; ça doit faire du bien!
Enfin, râler est une seconde nature que j'ai découverte chez moi; ou que j'ai adoptée depuis que je vis dans un monde de râleurs, à croire que c'est contagieux! Autour de moi, on râle sur tout: sur un prof qui arrive en retard, ou qui arrive trop tôt; sur un devoir trop facile ou trop difficile, sur les élections présidentielles, sur Sarkozy, sur Ségolène, sur la bouffe à la cantine, sur la bouffe au MacDo, sur le temps très beau, ou trop gris... Tout est bon pour nuire, pour susciter gêne et malaise! Et moi je râle parce que ça m'étouffe qu'on râle tout le temps, et je finis par suffoquer à force de râler.
Bref, mes amis les non-râleurs, si vous avez une bonne méthode pour ne pas râler, merci de m'en faire part, je risque d'exploser dans pas longtemps... :S
[h&m ..Râleuse .. O_o]