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vendredi, octobre 05, 2007

Paraît que je suis bordélique!

La première personne qui me balança violemment cette accusation au nez fut, tout naturellement, ma mère. "H&M range ta chambre!" .. ouiiii je le ferai moman prooomis... "H. RANGE ta chambre" .. ouaii d'accord je le ferai.. je finis juste un truc.. "RAAAANGE TA CHAMMMMMBRE"! Quand elle commence à gueuler comme ça, généralement, c'est qu'il y a deux pantalons, trois pulls et quelques dessous qui trainent, rien d'alarmant quoi. Après tout, ma mère est maniaque, et ce n'est absolument pas une bonne référence!

Mais quand c'est un mec, qui je précise, n'a jamais rien fait tout seul, en gros il ne sait même pas plier un slip, donc quand CE genre de mec te balance une chose aussi horrible à la figure, là à mon avis, il est temps de se poser des questions...
Lui: H. t'as une tasse stp?
Moi: Ouai deux secondes.. -la tasse était sous le lit.. bien au fond..-
Lui: Ahhh t'es dégueu! Bon, t'as un biscuit, un truc à bouffer stp?
Moi: ouai deux secondes.. [les biscuits étaient sous la couette, à coté du linge sale]
Lui: Ahhh ! Non mais qu'est ce qui t'arrive à la fin? c'est quoi ce bordel?

Mais quoi?? je me retrouve bien, MOUAH, dans tout ce bazar! Et si je rangeais un peu, je risque de perdre mes repères! Je sais par exemple que Bob l'Eponge est au fond à droite sous le lit, que le cours de la semaine dernière est rangé à coté de ma bouteille de chiottes (pour pas que j'oublie ma lecture au ptit coinque :p) , que Sophie la Girafe est coincée entre le matelas et le mur, que j'ai une chaussette dans la taie de mon oreiller (Beurk Beurk comment elle fait?) et que l'autre est dans la poubelle, que l'unique pantalon propre qui me reste, doit se trouver, à l'heure qu'il est, dans la valise que je n'ai pas encore entièrement déballée (ça fait un mois et des poussières que je suis là) et que ma tasse à café est rangée quelque part entre deux bouquins de math. Quant à mon linge sale, je le ferai un jour, y a pas le feu! Et puis, quand on n'a que 6m² , on s'organise comme on peut hein! ça s'appelle de la gestion du matériel !

Enfin, tout compte fait, je pense que je dois sérieusement m'organiser... O_°

mardi, octobre 02, 2007

Tic Tac




Cette photo me fait peur. J'ai l'impression de me trouver devant un tribunal, avec, pour seul juge, le temps. Et quel juge! Sadique, inique, inhumain. Et je lui fais la cour, j'essaie de le rattraper, mais en vain. Rapide, insaisissable, il me fuit, et me fatigue.
Chaque seconde qui passe me harcelle. Dans ma tête résonne le tic tac de ma montre. Et même si je la cache, je sens toujours le mouvement de ses aiguilles. Il m'arrive de deviner l'heure, exacte et précise, sans regarder ma montre: le temps est ancré en moi, module mon existence, et je me sens inapte à le dompter.
J'ai l'impression bizarre de regarder défiler ma vie devant moi, passive et incapable. Je suis comme devant un écran, je vois les heures passer, je les contemple sans rien faire. Je ne pense pas, je n'avance pas. Je me réveille le matin, pour revivre la même chose: les cours, les interro, les devoirs, le stress, la bouffe, les chiottes; monter le machin de Sisyphe, qui, je le sais, retombera aussitôt arrivé à destination. A quoi bon? je ne sais pas. Mais je continue quand même de le faire, lasse et épuisée.
J'ai l'impression que toute seconde qui passe me demande avec insistance : Où es tu? que fais tu? Deux questions auxquelles je n'ai aucune réponse. Outre la dimension temps, je sens que tous mes repères sont évanouis; j'ai du mal à définir l'espace dans lequel je vis, j'ai du mal à savoir ce que je fais, et encore plus de mal à y penser.
J'ai une image dans ma tête: je me vois seule, au bon milieu de l'autoroute, les voitures autour de moi qui roulent à des vitesses extravagantes, et moi je suis là, à contempler ma vie, et à espérer m'en sortir un jour.
J'ai envie d'arrêter toutes les horloges du monde pour une durée indéterminée, dormir un bon coup, sans être réveillée ni par mon portable, ni par la sonnerie de huit heures. De rêver, de me réveiller avec zero idée en tête, de démarrer ma journée sans penser à ce que je n'ai pas fait la veille, ni à ce que je dois faire le lendemain.
J'ai l'impression que ça va vite... Envie de faire une pause.

jeudi, septembre 27, 2007

Mon humeur en chanson

Paroles (rigolotes quand même):
Pomme de terre, inerte dans un champ
Ni sang, ni nerf, ni pensée, ni sentiments
Bouddha au rabais, nirvana d'occasion
Qu'est-ce que t'attends ? Reste pas la planté comme un con
Si tu continues tu vas prendre racine
Arrête de rigoler en contemplant ton urine
en contemplant ton urine
Couler sur tes chaussur'en cuir
Est-ce que ca te fait vraiment rire ?

Pomme de terre, rien n'a d'intérêt
Tout m'indiffère, les gens sentent mauvais
Les petits oiseaux s'enculent sur les branches
Le commandant Cousteau découpe un enfant en tranches
Mère Teresa vend de la cocaïne a la sortie des maternelle
Et tu contemples ton urine
Et tu contemples ton urine
Qui coule sur tes chaussures en cuir
Est-ce que ca te fait vraiment rire ?

Pomme de terre, observe sans se plaindre
Toutes ses lumières une à une s'éteindre
Visage immobile, regard inexpressif
Quelques germes font leur apparition sur le pif
Pourquoi tu te laisses aller ? Pourquoi tu te débines ?
Et pourquoi est-ce que tu te marres en contemplant ton urine
En contemplant ton urine
Qui coule sur tes chaussur'en cuir
Est-ce que ca te fait vraiment rire ?

Pomme de terre un jour a rencontré
Pomme de fer qui l'a sodomisé
Passe a tabac, pendu par les testicules
Pomme de terre ou pas quand on souffre on est ridicule
Le monde des humains n'est pas fait pour les tubercules
Sur son visage encore pourtant parfois se dessine
Un sourire nostalgique a la vue de son urine
À la vue de son urine
Qui coule sur ses chaussures en cuir
Avant ça le faisait tant rire !

vendredi, septembre 21, 2007

At last


Je l'ai trouvé: mon sauveur, mon compagnon, mon coeur, mon amour! C'est lui, je suis sûre. C'est la seule chose qui me laisse en vie ces temps ci!
Déjà, je ne saurais vivre sans lui, il coule dans mes veines, il nourrit toutes les parties de mon corps et mon coeur, et sa présence fait naître en moi une excitation si envoûtante que je n'arrive plus à dormir avant trois heures du mat. On est arrivé à un stade d'intimité impressionnant, en moins de trois semaines. Déjà, sa présence fait partie de mon quotidien, et si je n'ai pas ma dose journalière, je tombe en lambeaux. D'ailleurs, plus je m'habitue à son goût, plus mes besoins sont croissants.
Lui, C'est le Nescafé Pure Arabica, la jouissance de mes jours, et le briseur de ma solitude de taupine! Sans lui, je serais sans doute perdue, je serais endormie depuis si longtemps que l'on me croirait morte, je serais un corps sans âme, je ne serais rien! Plus puissant que les boissons énergisantes, que les vitamines de toutes les lettres de l'alphabet, que les jus d'orange, de pamplemousse, de tous les fruits du monde...
Par contre, là, je suis au pic du sommet de la dépendance... pire encore, ça n'a plus aucun effet sur moi... alors, si vous avez une autre astuce pour me garder en vie...

jeudi, septembre 13, 2007

Une chanson



Aussi étrange que cela puisse paraître, cette chanson suscite en moi un énorme fou rire ...
Envie de revenir un mois en arrière...
:)
Envie de ne plus avoir de "soucis financiers" comme dit mon horoscope depuis 10 jours...
Envie de ne plus avoir de remords sur tout et n'importe quoi...
Envie de parler, de rigoler, de rire jusqu'aux larmes...

samedi, septembre 08, 2007

QI féminin

Durant les vingt années de mon existence, j'ai toujours été fière d'être une femme. A chaque fois que l'on abordait le thème de la femme en cours de français, je savais défendre la cause féministe de manière incontournable. Les féministes étaient pour moi un exemple, une trace à suivre, et je croyais plus que jamais à l'égalité des deux sexes, sinon à la supériorité du sexe, dit injustement "faible", par un tas d'arguments inébranlables.

Mais, coup fatidique du destin, depuis que je suis en prépa scientifique, mes croyances se heurtent de jour en jour avec la réalité, et je ne peux plus me voiler la face: dans ma classe, là où on est supposé trouver des "têtes", il n'y a que six filles sur 38 élèves. Ce n'était encore qu'un vague indice, et je gardais encore le moral, mais après le premier devoir qu'on a eu, tout ce à quoi je croyais s'est vu tomber à l'eau!

Bref, après douze heures stériles passées sur mon DM de math, j'entreprends de jeter de ma cervelle tous les arguments féministes qui m'ont trompé jusque là. A tous les hommes de la planète, je déclare mon infériorité intellectuelle, et ma démission définitive du combat féministe qui se poursuit encore et encore tant qu'il y aura des humains.
Dieu en créant la femme lui dit : "Tu enfanteras dans la douleur". Je me soumets dès à présent à la volonté divine, pardonne mon péché, oh mon Dieu, d'avoir oser prétendre une quelconque intelligence. Amen.

dimanche, septembre 02, 2007

De retour à Paris...

Arrivée à l'aéroport CDG Terminal 3, 1ier Spetembre, 17h04.

Sandwich de chez Paul pour déjeuner: 3.80 euros (2h de retard avec repas déguelasse servi à bord..j'avais faim bordel ! )

Taxi jusqu'à Versailles: 60 euros (40 kilos de bagages...munition du mois de ramadan.. impossible à trimballer en RER... :S)

Recharge téléphone SFR + carte maghreb: 15 + 7.50 euros

Carte orange pour le dimanche: 6.40 euros

Frais de l'internat - inscription : 962 + 68 euros

Taxi jusqu'au LLG pour me réinstaller : 45 euros

Fourniture scolaire chez Gibert: 76 euros (et j'ai pas encore acheté mes parascolaires...)

Sinon, j'ai reçu mes derniers relevés bancaires, et je viens de réaliser les dégâts des soldes d'été! (dire que je n'ai pu les faire que pendant deux jours... )

Morale de l'histoire: envie de mettre en veille ma calculette cervicale! Ou, dans un monde idéal, réduire mes dépenses ce qui serait génial aussi...

jeudi, août 30, 2007

just writing...

C'est certainement dur à croire, après plus de soixante posts déjà publiés sur ce blog, mais j'ai la phobie de la page blanche depuis quelques temps. Chaque fois que j'ouvre un nouveau message, je bloque... J'ai des fragments de mots dans ma tête, et je suis inapte à former un texte, à écrire ne serait ce qu'un paragraphe de deux lignes!
Peut être que j'ai perdu l'habitude, ou que je suis encore en hibernation et que j'ai du mal à redémarrer ma cervelle après deux mois de sommeil... ou que je stresse... En tous cas, une chose est sûre: je ne manque pas d'histoires à raconter, pas forcément toutes intéressantes, mais elles sont là, elles me tracassent, et je suis dans l'incapacité de les foutre hors de chez ma tête!
En gros, j'ai passé une fin d'été de rêve... Des délires fous, cons, débiles... J'ai retrouvé des vieilles amitiés, partagé des moments inoubliables, maté des films, chanté au karaoké (la casserooooole!), retrouvé les ballades en voiture à 2h du mat, retrouvé la manie des glibettes... J'ai discuté avec pas mal de gens, des rencontres intéressantes, j'ai eu l'occasion de revenir sur ma première année passée à Paris, sur mon expérience, sur mes déceptions, sur mes moments de bonheur... J'ai passé pas mal de temps avec ma famille, j'ai retrouvé "ma place", mon chez moi...
Bref, je retrouve mon monde, moins rose, mais assez plaisant, ce monde que j'avais du mal à quitter l'année dernière... ce monde que j'ai du mal à laisser cette année...
Dans quelques jours seront finies les vacances, nouveau départ, nouvelle année à Paris, nouvelle année à Tunis, nouvelle année d'étude, nouveau rythme à emprunter, nouveaux défis à surmonter, un concours à passer, nouveau besoin de s'affirmer, d'exister...
Bref... pas envie de devenir graaaaaande!

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lundi, août 06, 2007

The news

Déjà un mois de vacances, de soleil, de plage, je suis plutot noire que bronzée, la chair en flamme tellement je m'expose au soleil. Je dors plus de 12h par jour, mon cerveau est en veille, et toute activité intellectuelle me demande un temps fou.

J'ai deux ou trois posts sur mon pc, mais la flemme de les publier, la flemme de les relire, la flemme tout court. J'écris n'importe quoi, rien que pour ne pas perdre l'usage des mots. Autour de moi, je ne vois qu'un monde à refaire, entièrement. De l'état des routes, aux maisons, aux resto, à la photo du président un peu partout, même dans la revue du Monoprix (heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon on serait déjà tous morts), aux minettes et minets (âge limite: 14 ans) qui se balladent - non-accompagnés- au port de Yasmine Hamamet, en tenues très légères - idéales pour faire le trottoir.. euh du port- bref, aux comportements de ma famille, la petite, la grande... Enfin, tout me paraît anormal, j'y trouve mon lot de râlement et de critique.

Mais ceci n'est qu'une apparence: mon véritable souci est que, le 07/08/07, j'ai enfin vingt ans, et le monde à refaire c'est moi. No comment. =)

jeudi, juillet 12, 2007

Toutes les choses qui ne vont pas

J'adore ce blog, tout simplement, parce que je m'y permets de râler comme bon me semble! (ie. je suis pas râleuse d'habitude hein :p) ... comme ça fait longtemps que je ne l'ai pas fait, j'ai frustré pas mal de choses que je dois chasser de mon fort intérieur...

  • Pas mal ce truc de puces! bon, j'y go :p
  • Ma vie sur le net : j'en ai marre. Marre de ce blog, de msn, de hotmail... Marre de cette vie où l'on s'investit (temps, etc. ) et dont tout nous est méconnu. On parle à des étrangers, on se fait des amis, qu'on ne voit jamais. On dévoile des choses, on blague, on se sent bien. Le pire est qu'on y devient accro. Je m'ennuis de cette dépendance. J'ai même du mal à apprécier ma "vraie vie".
  • Ma "vraie vie": rentrée à Tunis depuis deux semaines, j'ai plein de choses à dire aux gens.
    - Primo: Hé les gens! Je n'ai pas changé, comme dit Julio! Ce n'est pas parce que j'ai vécu 10 mois à Paris que j'ai forcément fait le tour des boîtes branchées, goûté à tout type d'alcool, eu un copain et accessoirement baisé! Ce ne sont pas les seules choses à faire à Paris vous savez. Il y a le ciné, le théâtre, les expos. C'est aussi pour me cultiver que j esuis là! Si mes histoires vous ennuient à ce point, vous n'avez qu'à me zapper! Je n'en demande pas mieux. Ce genre de choses ne m'a jamais rien dit. Je suis donc bizarre à ce point? Si c'est le cas, les goûts et les couleurs ne se discutent pas! et si ça dérange autant, vous n'avez qu'à oublier ma tête, et basta! J'en ai marre de ne plus répondre au tél, de zapper les sms que je reçois, d'éteindre mon tél pour une semaine. Je n'ai pas envie d'aller en boîte bordel! je ne sais pas danser, tiens! Je suis là pour passer du temps avec ma famille. C'est pas un délit oui?
    - Secondo: ceux qui demandent avec un air niais, "alors, C'est où que c'est mieux? Tunis ou Paris?". A ceux là, j'aimerai en coller une. Vous savez, les gens, si je suis partie, c'était aussi pour faire l'expérience, pour voir de nouvelles têtes, me cultiver un peu, vivre seule, accessoirement. J'aime Paris. Il y a trop de choses que je peux faire, qui sont des plus simples, mais qui me rendent heureuse. Me promener dans les rues par exemple, lire au métro, lire les affiches de ciné, de théâtre, écouter les musiciens dans tous les coins. A tunis, je ne fais rien, j'hiberne. Mais il y a tous les gens que j'aime. Si vous êtes si fiers de me poser ce dilemme, je vous le dis tout de suite, votre question est débile! Je ne mène pas une double vie! J'en mène qu'une, à Paris ou à Tunis, c'est la même personne! Et pour info, j'aime les deux également. Ce n'est pas parce que je suis tunisienne que je dois préférer Tunis. Alors arrêtez un peu vos conneries oui!
  • Mes amis: en fait, j'aime me retrouver avec vous. Les fous rires comme quand on était au lycée (ça remonte à loin déjà). Le coeur vide, l'esprit ailleurs: ça fait du bien, mine de rien. Je croyais que c'était parti tout ça.. qu'on n'arriverait jamais à se raconter nos dix mois passés. Mais finalement, ça ne sert à rien de les étaler. Mieux vaut vivre le moment, n'est-ce pas? les moments.. aussi rares soient ils..
  • Les mariages: y en a trop! on dirait que toute la famille s'est mise d'accord à se marier le même été. D'ailleurs, pourquoi on se marie que l'été? Il faut espacer les mariages tout de même, pour conserver notre ouïe au moins! et notre régime alimentaire, accessoirement(j'ai trop dit ce mot non?). Et il faut aller chez tout le monde, même si on n'a jamais vu les mariés de sa vie, rester deux ou trois heures sur une chaise à nous aplatir le cul, s'assourdir.. pff fais chier quand même!
  • Tous les gens qui m'invitent à dîner, à manger, à machin, j'aimerai dire, CHUI AU REGIME! oui, je sais que je suis trs bien comme ça, que je ne devrais pas me priver, que si je ne dîne pas je regagnerai les mêmes kilos et plus encore. Mais voila! il se trouve que j'ai 20 kilos d'excès et que j'ai envie de les éliminer au plus vite. Merci de laisser vos commentaires de coté!
  • Et puis, mine de rien, on ne peut rien faire sans qu'on soit jugé dans ce bléd! Tout le monde qui s'occupe de tout le monde ! C'est bon oui ! Occupez vous de vos affaires merde!
Bon, j'arrête.. Parce qu'il est 2h30 du mat.. et si je m'énerve, alors je vais m'énerver.. et là je pourrais plus dormir...
Bon..
Voila.

mercredi, juillet 11, 2007

Préférences

J'aimerais tenir celui qui lance ces chaines ! :D C'est bon, on ne va pas tout dévoiler à la fin :p C'est pas cool :p
Bon .. j'y go :p

Chanteurs préférés: ça dépend du moment.. brel, bruel, aznavour, ... euh ... Fairuz, Om Kolthoum, Nagat ... Marcel khalifa .. euh ... Nina Simone, Etta James.. etc.

Chanteur que j'aime pas: Fatma Bousseha .. et tout ce qui est Rap, R&B etc.

Personnage historique national: Bourguiba

Personnage historique international : Ben Laden, si jamais tu existes (perso, j'y crois pas trop :p) , chapeau :D

Mon blog en 25 mots:
avant, j'y notais n'importe quoi; après, je suis allée vers d'autres blogs, j'ai eu des visiteurs (coucou au passage:p) et depuis, je fais plus attention à ce que je note :) .. principalement, ça parle de déprime, même si je suis pas tout le temps déprimée :D maintenant, je m'ennuis de ma vie sur le net.. j'hésite à continuer.. .

Ma ville préférée: Paris

Film d'horreur: The Hitcher, que j'ai détesté! un film sans queue ni tête!

Restaurant préféré : Positano (chez Alfredo) à Saint Suplice - Paris * un restau très bon à Mestir dont j'ai oublié le nom

Video musicale: Fous ta cagouuuule, Fous ta cagouuuuule, Sauf à Kabouuul !! :p (du moment hein :D )

Voilà! Vous savez tout! Je ne tagge personne, je vous laisse guidés par votre bonne volonté.. :)

dimanche, juin 24, 2007

Un an après

Paris était ma première destination. J'avais sept ans, et je suis tombée sous le charme... je voulais déjà y faire mes études! Cette envie s'est inscrite dans ma liste d'ambitions, et je vivais avec, inconsciemment. Je savais que réussir une sorte de bac et avoir une forte moyenne pouvait être un moyen d'y aller. La voisine avait longtemps parlé de sa fille qui a fait ainsi. Je me suis donc décidée à suivre ce plan. Je ne savais pas alors ce qu'était le bac, je savais qu'on pouvait avoir beaucoup de cadeaux, qu'on faisait la fête, et qu'on devenait plus grand après. Sans plus.

Quand j'ai un peu grandi, j'ai su que la voisine, en plus de l'immense chance de faire ses études à Paris, bénéficiait d'une bourse. Ce fut mon deuxième motif: je ne voulais plus dépendre économiquement de mes parents. Et comme ce n'était pas possible de travailler à coté des études, la bourse était mon seul moyen. J'en rêvais déjà: je pensais déjà aux diverses manières de dépenser mon argent, je me réjouissais de ne plus avoir à demander mon argent de poche à mon père, de ne plus avoir à raconter à ma mère où a été dépensé cet argent... Bref, c'était un plan de génie...

J'ai donc vécu avec cette ambition, ce rêve pendant un certain bout de temps. Le réaliser était pour moi un peu trop demandé. Mes profs de terminale croyaient en moi, mais personnellement, je n'étais pas sûre de mon coup.
Quand j'ai eu le résultat, (cela fait donc un an .. jour pour jour ^_^) j'ai passé une demi heure à crier comme une folle ! j'étais si fière de mon exploit, et plus encore, tout le monde était fier de moi. On ne s'y attendait pas de ma part. H&M, qu'on connait depuis si longtemps ... est ... à 0.02 pré lauréate! et quoi comme moyenne?! comment elle a fait! J'ai eu droit aux cadeaux qui me faisaient rêver enfant, à un article à La Presse (que je ne retrouve plus d'ailleurs ! ) , à un été de rêve :) et puis... Paris!

Un an après, je me rends compte que j'ai poussé le bouchon trop loin. Je me rends compte qu'il n'y a pas plus con que d'essayer de réaliser son rêve: on croit que tout est possible, et on est mort au premier obstacle. On ne prend plus goût à rêver, et on n'a plus envie de rien. C'est grave quand ça arrive à 19 ans... De plus, je suis loin d'être économiquement indépendante de mes parents. Je suis loin de réaliser toute sorte d'indépendance.
C'est peut être la prépa aussi qui me rend si pessimiste ! Il n'y a pas meilleur plan pour perdre sa confiance en soi ! Mais bon ... On se motive comme on peut !

PS. Mira, si tu passes par là je suis enchantée de faire ta connaissance :)

mercredi, juin 13, 2007

Ocean's 13



Un film au bonheur des dames ! Bon, c'est sûr qu'après 300 .. je ne pense pas qu'il y aurait autant de beaux mecs bien batis réunis dans un film ... mais disons que ça fera plaisir de voir George Clooney, Brad Pitt, Matt Damon, Andy Garcia, (...etc.) et Al Pacino(qui s'ajoute cette fois) sur un même écran... avec une histoire dont je ne comprendrais sans doute rien... j'irais juste mater ce que le génie hollywoodien aura à m'offrir !

PS. c'est juste pour dire n'importe quoi ..!
PPS. Y a Shrek 3 qui sort aujourd'hui !! Youpi !!

jeudi, mai 31, 2007

Souvenir

Je me promenais à la rue Cujas, quand soudain, une brise familière vient châtouiller mon odorat. Mes souvenirs ont surgi, c'était son parfum, son odeur, c'était lui. Je ne crois pas aux miracles, ni aux incarnations, ni toutes sortes de choses irrationnelles, mais cette fois, je suis restée béate. Devant le Grand Hôtel Saint Michel, son lieu favori à Paris, me disait-on, là dans cette rue, je l'ai senti. J'ai vu sa grande silhouette, qui inspire autant le respect que la bienveillance. J'ai vu défiler des images de mon enfance, quand il nous emmenait en voiture à la plage, une vieille R9, quand il me faisait réviser mes premiers cours, quand il m'achetait mon chewingum florida à la fraise ou à la menthe, quand elle l'attendait tous les jours à 11h30, qu'elle se surpassait pour lui préparer le déjeuner, qu'elle sursautait de joie quand il l'appelait. J'ai précisément pensé à une discussion qu'on a eu sur la plage, été 1999, où il me disait qu'il serait très fier que j'aille étudier à Paris. Je n'ai pu m'empêcher de sourire, de satisfaction, ou de regert.
Lui, c'est mon grand père, qui nous a quitté depuis sept ans, aujourd'hui. Elle, c'est ma grand mère, qui vit seule depuis, triste, distraite. Eux, ils m'ont initiée à l'amour. Je n'ai vu ni entendu d'histoire d'amour aussi belle, moi qui n'y croit même pas. Et elle continue d'exister encore à travers celui qui reste... comme disait Brel: et l'autre, reste là, le meilleur ou le pire, le doux et le sévère.. Cela n'importe pas, celui des deux qui reste, se retrouve en enfer...


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mercredi, mai 30, 2007

Râler quand tu me tiens...

[Par mesure de prévention, ce qui suit est vivement déconseillé pour les personnes allergiques aux râleurs, ou les gens de bonne humeur]

S’il y a une chose qui me hante, en vivant seule, c’est bien de tomber malade. En décembre, quand il pleuvait dehors et qu’il faisait trop froid, j’adressais mes prières à Dieu le miséricordieux pour que je passe un hiver sans attraper une angine ou une grippe. Parce qu’il n’y aurait pas ma mère à mes chevets, parce qu’elle ne serait pas là pour me couvrir quand j’aurais froid, pour m’étreindre, parce qu’elle ne m’apporterait pas une tisane toutes les demi heures, et qu’elle ne serait pas là pour me faire un bon bouillon bien chaud (que des fois je faisais semblant d’être malade pour qu’elle m’en fasse). Parce qu’il n’y aurait pas ma grand-mère qui passe trois coups de fil par jour pour voir si je vais bien, même pour un rhume dérisoire ; ni mes tantes qui débarquent après le boulot pour me tenir compagnie. Parce qu’il n’y aurait pas mon père pour me taquiner et me dire que je joue la comédie, ni ma sœur qui irait me piquer mon chocolat, parce qu’étant malade, ma part lui revient de droit.

Mes prières n’ont pas été veines, et j’ai bel et bien passé un hiver, mon premier hiver, sans tomber malade. Et, quand le printemps commençait à installer ses fleurs, j’ai trouvé d’autres demandes à adresser. Je ne savais pas qu’en cette fin du mois de mai, il pouvait faire 7° dehors, et pleuvoir sans interruption pendant trois jours. Je ne savais pas qu’il fallait éviter de ranger mes affaires d’hiver et mes couettes à partir de mi mai. Résultat : j’ai attrapé une angine ! Je suis blottie sous deux couettes (tant pis pour les 15 euros à la laverie), trois tee-shirts, un gilet, un jean et trois chaussettes. J’ai le nez qui coule sans arrêt. J’ai de la fièvre, les yeux tous rouges, j’ai mal à la gorge. Je suis à 2 mètres d’altitude du sol et j’ai la flemme d’aller chercher de l’aspégic ou n’importe et surtout peur de tomber dans le lavabo en descendant, tellement j’ai la tête qui tourne (NB. Ça m’est déjà arrivé). Et quand je descends, j’ingurgite quatre tablettes d’Efferalgan (à partir de combien le foie commence à râler déjà ?). Je suis insensible à la caféine, je fais la sieste quatre fois par jour, je dors pendant les cours, et pour ma révision, c’est la catastrophe. Et bien sûr, mon problème récurrent, mon unique problème est de faire croire à ma mère que je pète la forme. Je dois donc me rafraîchir le visage avant de lui parler, ingurgiter trois tasses de thé, pour avoir une voix normale au téléphone et camoufler ma voix d'australopitèque, et inventer des histoires amusantes.

S’ajoutent à ceci, les douches froides à l’internat, l’intendante qui ne veut pas allumer le chauffage (« Mais mademoiselle, on est en juin ?! » comme si je ne m’en suis pas aperçue… c’est de ma faute peut-être s’il fait 7° dehors ?!), la femme de ménage qui n’est pas passée depuis deux semaines (« mais madémoiselle, si vous né rangez pas la chambre, moi jé né pé pas faire lé ménage. Jé passé lé matin, vous dormez, l’après midi vous faité la siesté… Jé né pé pas travailler dans cé cas, jé suis désolée ! » si vous lisez les faits divers, j’y serai peut-être dans pas longtemps…) la pile de linge sale qui traîne depuis un temps (il n’y a presque plus d’espace où mettre le pied… comme s’il y en avait tellement avant… :S ), mon stock de Harissa épuisé, et Roland Garros qu’a commencé depuis dimanche et je n’ai même pas de télé pour suivre les matchs. Reste un mois à tenir… H&M… respire, ressaisis-toi, ça ira… grrrrr


PS. Je ne suis pas aussi malade que ça , et ma température ne doit pas dépasser 37.4° .. j'ai juste envie de râler .. :p

mardi, mai 29, 2007

Le club des cinq

Certaines personnes n'ont pas remarqué qu'il n'y a rien écrit sur mon profil : pas de livres préférés, pas de musique préférée, pas de films préférés .. Ce n'est pas que je suis inculte, mais ça change selon mon humeur, et Dieu sait combien de fois par jours mon humeur mue et change.
Bref, Pacemaker, merci de me passer la parole... Comment pourrais je te résister Ô maitre mollusuqe! (Voila voila , je commence)

Les cinq contes de mon enfance:
* El me3za el ma3zouzya (le loup, la chèvre et le chevreau, reprise par Jean de La Fontaine :p)
* Blanche neige et les sept nains(mon premier film Disney)
* Marocco al saghira (la petite Marocco^^)
* Les malheurs de Sophie (mon premier Comtesse de Ségur)
* Le petit Prince, Saint Exupéry

Les cinq écrivains que j'aime:
* Anna Gavalda (soufflé par la blonde :p )
* Amélie Nothomb (sauf le sabotage amoureux et les catalinaires que je trouve lourds! )
* Albert Camus
* Voltaire
* Proust ou Sthendal ou Nerval(j'ai eu du mal à trancher :p) ...

Les cinq poetes qui me touchent :
* Baudelaire
* Verlaine
* Rimbaud (merci Roumi ^^)
* Nizar Kabeni
* Abu El Kacem Al Chebbi

Les cinq ecrivains que je ne lirais plus:
* La comtesse de Ségur (comme dit la cosmos, j'ai tout lu :p)
* Christine Singer (elle est lourde! )
* Taha Hussein
* Jorjy Zaidane (je ne sais pas comment ça s'écrit :p)
* Malebranche (alors là, lui ! il est gonflé! )

Les Cinq écrivains que j’ai envie de lire:

* Paulo Coelho
* Kateb Yacine (Nedjma .. en homage à ma meilleure amie :p )
* Yasmina Khadra
* Un livre en anglais ..
* Albert Memmi (Portrait du colonisé, portrait du colonisateur .. depuis le temps que je l'ai acheté :p)

Les cinq livres que j’emmenerais a Petaouchnoque (L’ile deseerte):
* Le petit Prince, de Saint Ex.
* Méthaphysiques des tubes, Amelie Nothomb.
* Ensemble c'est tout, Anna Gavalda.
* De l'amour, Sthendal.
* Les Fleurs du mal, Baudelaire.

Les Cinq films que j’ai le plus aimé: (cette année)
* Love Story
* Les chansons d'amour
* La vie des autres
* A la recherche du Bonheur
* Le come Back (Hugh Grant j'adooooore :) )

Les Cinq stad-up comedys (one man show) que j’ai aime le plus:
* Falleg (tous ! )
* Gad El Maleh (tous !)
* Dieudonné (mes excuses )
* Coluche
(c'est tout je crois :p)

Les cinq compositeurs que j'adore :
* Chopin
* Liszt
* Brahms
* Beethoven
* Rachmaninoff

Les cinq titres que je passe en boucle ces temps ci :
* Mon coeur, mon amour
* Sexual healing
* My first, my last, my everything
* Santana
* La place des grands hommes (Bruel c'est niais mais allah ghalib ^^)

voili voilou :)

Je passe le relais à ..
quiconque veut bien le faire :) (la blonde ça te dit? )

mardi, mai 15, 2007

Téléphone Ombilical

21 appels en absence? qui s'est acharné sur le téléphone? c'est bizarre ça... heureusement qu'il était silencieux, j'ai bien apprécié mon petit somme ... Voyons voir...
L'acharné était ma mère. Merde, j'ai oublié qu'elle m'appelle tous les jours à 19h pile.. pas une minute de plus, ni une seconde de moins... aussi synchro que les sons des cloches, que les sept coups sonnés par l'horloge du lycée... 21 appels en absence.. elle s'est bien amusée!
Je rappelle..
-Allo...
[Aucune réponse... une succession d'inhalations succédées, un souffle rapide... ]
-Maman, tu pleures? Qu'est ce qu'il y a? Mauvaise nouvelle?
[Pas de réponse...]
-Maman réponds moi! Qu'est ce qui s'est passé?
...
La mauvaise nouvelle est que je ne lui ai pas répondu. Pendant deux heures, elle faisait travailler sa tête, elle imaginait des scénarios, elle prévoyait le pire... Elle me croyait peut être morte, dans mon 4m² , sans personne pour me sauver.. Je savais que j'aurais pas dû évoquer la blague sur le suicide des taupins hier...
Le fait est que ma relation avec ma mère est vachement tendue depuis que je suis loin. Aujourd'hui, elle vient de connaître son pic. On est de plus en plus étrangères quand on se parle au téléphone. Je déteste cette idée de rendez-vous quotidien qui hante ma journée. Et ce n'est pas une exagération: je dois répéter tous les jours ce que je dois dire à ma mère, pour qu'elle ne soupçonne aucun état de dépression, je dois remâcher mes propos, de sorte que ça soit naturel, pour qu'elle n'imagine rien. Toute faille est détectée. Parler franchement et naturellement est strictement interdit de peur de choquer les âmes sensibles...
C'est la technologie que je blâme : elle nous ment, en nous faisant croire qu'elle nous rapproche. Elle y va trop fort: skype, msn, webcam... J'ai l'impression des fois que je suis chez moi... Mais il n'en est rien. Je ne suis que plus triste à ces moments là, la gorge serrée, je ne peux plus rien cracher... Je m'autocensure... et ça fait mal !

Maman, je t'aime. C'est pour toi que je suis encore en vie, pour te faire plaisir, pour t'aimer, pour t'embrasser. Je ne suis pas ratée comme fille et tu le sais bien. Je n'irai pas foutre ma vie en l'air rien que parce que tu n'as plus oeil sur moi. Si je déprime, c'est comme tout le monde. Si je rigole, c'est comme tout le monde. Je ne fais rien d'extravagant. Il n'est pas personne de plus normal ni de plus ennuyeux. Maman, aujourd'hui j'aimerai couper le téléphone ombilical. Je ne m'affranchis pas de ton amour, ni de ta supervision. J'aimerai juste qu'on retrouve notre naturel.
Maman, je t'aime.

dimanche, mai 13, 2007

Lettre d’amour à Paris



Paris, tu me fatigues. Je te cours après comme une folle. Je marche dans tes ruelles et boulevards comme un saltimbanque. J’erre comme un métèque, ou le suis-je moi-même. Et là je te demande pitié. Je suis lasse. Mes jambes ne me supportent plus. Elles me font la guerre et demandent le repos. Mes yeux sont hagards, ils ont beaucoup vu, ils demandent la fermeture du rideau.

Mon nez aussi en a marre du pollen. A parcourir tes beaux jardins, par ce beau printemps, à sentir mille et une fleurs, à contempler la floraison des arbres. Il a besoin d’air et tu l’étouffes. Tu es là, toujours beau et fleuri. Et il ne sent que toi.

Paris, tu me rends dingue. Mes oreilles sont lasses de guetter tes bavardages. Ma tête se remplit d’histoires chopées dans le métro, ou devant un magasin, ou dans la queue d’un MacDo. Toutes divergentes et différentes. Il y a beaucoup de monde autour de toi. Et tu ne t’en rends pas compte, Narcisse que tu es. Je vois, tu n’aimes pas les gens. Tu es aussi misanthrope que moi. Ou bien, c’est ton caractère qui s’est transcrit en moi. Tu m’influes, tu me changes, tu me métamorphoses. Et tu disparais.

Paris, tu me chagrines. Mon cœur est malade chaque fois qu’il te voit. Tu es là, beau et grandiose, tu l’ignores, tu joues le fier. Et lui, il te court après, épris et amoureux. Le regarderais-tu enfin ? Aurais-tu enfin pitié de lui ? Tu vois qu’il souffre sa solitude. Il regarde les amants s’embrasser, dans chacun de tes carrefours, que l’amour rafraîchit au printemps. Oui, tu lui offres un amour fugitif mais tu t’abstiens. Tu le laisses dans ses rêves et ses divagations, et tu disparais à jamais. Ne te reverrait-il pas que dans l’éternité ?

Paris, tu me rends malade. Mon âme souffre le martyr depuis qu’elle t’a connu. Et elle aime de plus en plus sa souffrance. Tu es sa muse, sa verve. Grâce à toi, elle s’exalte et s’enivre, elle est transportée vers d’autres cieux. Tu l’as promue artiste, elle, qui n’en demandait pas tant. Tu l’applaudis, tu l’encourages, tu la soutiens dans sa maladie.

Et Paris, tu sais te faire pardonner. Par une chanson, par une danse, par un spectacle à la rue, tu traverses mes sens jusqu’à mon cœur, tu effaces ma tristesse ou ma colère et tu rétablis mon amour pour toi. Je capte tes incarnations qui me soufflent, en moment de détresse, mademoiselle vous êtes très belle ; et là, je succombe à ton charme, je m’éprends de tes gestes délicats et tes douces paroles.

Enfin, Paris, mon Paris je t’aime. Je te porte depuis neuf mois déjà, je t’étreins, je te berce. Ne me reproche pas si ton avènement tarde à venir. C’est moi qui l’en empêche, Paris, pour être avec toi.

jeudi, mai 03, 2007

Râler

Comment définir cette action mentale, qui une fois lancée ne s'arrête plus? Qui puise dans tous les détails pour y trouver satisfaction, en tout temps, et en tout lieu? Qui touche à tous les sujets, s'intéresse à toutes les facettes du quotidien? Qui nous transforme la vie en enfer, qui nous tue, nous harcèle, nous étouffe?
Mais que serait la vie sans râler? ça permet d'évacuer son stress, une nécessité dans un monde où on est tout le temps à bout de nerfs; ça permet de se retrouver entre râleurs, se discuter de ses sujets de râlement, partager ses peines et ses soucis. On devrait baptiser une journée de râlement, d'ailleurs ça devrait être mensuel, ou même hebdomadaire; ça doit faire du bien!
Enfin, râler est une seconde nature que j'ai découverte chez moi; ou que j'ai adoptée depuis que je vis dans un monde de râleurs, à croire que c'est contagieux! Autour de moi, on râle sur tout: sur un prof qui arrive en retard, ou qui arrive trop tôt; sur un devoir trop facile ou trop difficile, sur les élections présidentielles, sur Sarkozy, sur Ségolène, sur la bouffe à la cantine, sur la bouffe au MacDo, sur le temps très beau, ou trop gris... Tout est bon pour nuire, pour susciter gêne et malaise! Et moi je râle parce que ça m'étouffe qu'on râle tout le temps, et je finis par suffoquer à force de râler.
Bref, mes amis les non-râleurs, si vous avez une bonne méthode pour ne pas râler, merci de m'en faire part, je risque d'exploser dans pas longtemps... :S
[h&m ..Râleuse .. O_o]

vendredi, avril 27, 2007

Rencontre

Message reçu : on se retrouve au Luxembourg avec quelques blogueurs, tu viens ?

Bonne nouvelle ! ça faisait longtemps que je me plaignais d’être toute seule, c’est une occasion de sortir un peu du cocon. « J’y cours ! avec plaisir ! »

Cours finis à six heures… Deux heures de SII, rien pigé, l’esprit ailleurs, en pensant à ce que je peux bien raconter. Pas le temps de passer dans ma chambre pour me changer, juste déposer mes affaires chez Mimi, attendre le compte rendu de sa journée sinon elle risque de me tuer, lui dire que je sors, ''tu viens?" - "non, DS demain; éclate toi bien, et brabbi trouve toi un copain pour me faire plaisir!" - "Ouais t'inquiète ^^" et voila, je suis en route.

A la recherche du jaune et du rouge… J’ai fait le tour du Luxembourg, j’ai repéré mes couleurs, mais pas osé débarquer :p trop timide, beaucoup trop… va falloir trouver une solution ! peux pas continuer à vivre comme ça ! Bouge merde !

J’y vais, je m’installe. Comme devant un jury. Toujours la peur de donner une mauvaise impression, toujours les mots de Toto qui défilent : vraiment, tu dois changer tes débuts : tu donnes trop l’impression que t’es une merde ! tu sais, certaines personnes n’auront pas le temps de creuser… (ouais ta gueule… :s :hm : )

Et puis, elle était là, dynamique, souriante, rigolote… « Alors ce vol raté? » bien touché! C’est la meilleure chose qui me soit arrivée depuis un bail ! Ah là là, et ça continue à me donner des fou-rires quand j’y repense !

Et puis, elle a fait le tour de mes sujets favoris : les boutiques qui nous font chier à mettre des soldes tout le temps, mais c’est de la torture ! Les cadeaux pour la famille, toujours pas d’idées de cadeaux pour papa, il va me tuer cette fois ! Les crêpes à la rue Mouffetard… au diable mon régime, ça faisait si longtemps que j’en avais envie ! Et la cerise sur le gâteau : Sex & The City ! Monsieur Moulin-à-poivre, Miranda avec son «il a une seule boule et je n’ai qu’un seul ovaire qui marche, on est dans le paradis de la contraception, et il a fallu que son spermatozoïde tombe sur ma putain d’ovule ! » , Samantha, SUBLIME, avec ses petits gestes de partout :D (je dirais que ça ressemble à ça : Ѵ loool) et Carie avec ses robes de chez Prada (pas encore abordé, mais franchement c’est frustrant !O_o)

Bref, bref… petite ex-blonde comme je l’ai bien imaginé (enti wayéha fard t9ar3ich comme dirait Gattous ! :D )

Ma blonde chérie, je suis très contente de t’avoir rencontrée ! mwah