mercredi, novembre 22, 2006

La vérité si je mens

Je suis un mensonge qui n'arrête pas de dire la vérité .
C'est J.Cocteau qui l'a dit je crois.

Jusqu'où nos mensonges peuvent en dire sur nous?
On dit que mentir, pour un enfant, est signe d'une bonne santé psychique. Est-ce le cas pour les adultes? Pourquoi nous apprend-on dès le plus jeune âge que mentir est 'pas bien', est "mal" ?

mardi, novembre 14, 2006

Sex & The City


J'adore cette série ! Les quatre New-Yorkaises toujours en recherche de Sexe :-) trop charmant ! En plus, elles s'habillent tellement bien. Et elles sont toutes si belles ! c'est mignon. Ca nous donne une idée de la vie .. trop idéale :p
Ce qui est mignon, c'est qu'elles ne cherchent pas le sexe, mais elles cherchent le grand amour en se foutant des amoureux. Samantha, qui prétend avoir un amant juste pour baiser, est quelque part amoureuse de lui. Miranda, bien qu'elle paraisse parfois dure et sans coeur, cache une personnalité vulnérable. Charlotte, qui elle, vit avec l'illusion d'avoir trouvé l'âme soeur, mais it's just her imagination. Et Carie, qui à chaque relation se rend compte qu'elle est toujours amoureuse de Big..
J'adore aussi quand Carie tape ses articles et qu'elle pose plein de questions; ça me donne toujours envie d'en poser moi aussi..
Sexe et Amour sont-ils aussi vitaux dans notre vie? Pouvons nous s'en passer? Ou sommes nous incapables de vivre sans en avoir, du moins sans en ressentir le manque?
Aimer et être aimé(e) est un besoin, certes. Mais jusqu'où peut-il influer sur les comportements de la personne en question, sa manière d'être en société, de parler, d'agir en public?
Aimer est-il une liberté? Ou doit-on se cantonner certaines règles en aimant?
Aimer est-il juste une mode lancée par les média comme un bon nombre de pratiques d'ailleurs .. ? En être conscient, réduit-il le manque qu'on ressent? Ou est-ce un courant, une fois que tout le monde est dedans, on n'a plus qu'à l'accepter, comme des moutons de panurge?

J'ai un talent pour poser les questions à la Carie Bradshows dis-donc ! Ce qui est drôle, c'est que quand on se relit, ces questions ne veulent plus rien dire ! :-)

samedi, novembre 11, 2006

Valse

C'est un rythme bien particulier, la valse. Un rythme qui me séduit, qui me fait rêver.
Y en a plusieurs que j'aime :
Le beau Danube bleu de Strauss, qui est un vrai délice. Elle révèle en moi une sensation unique, et je suis vraiment heureuse en l'entendant. Je tape la mesure avec les mains, je rigole, je danse. Un vrai plaisir.
Les valses de Chopin aussi me plaisent. Surtout la valse n°14. Tellement rapide, on se sent emporté dans un courant envoûtant.. on se laisse aller.. Y a aussi une nocturne de Chopin qui est sur un rythme de valse et que j'aime trop..
La Campanella de Franz Listz. Alors là, le plaisir extrême, je dirais même l'extase. Un rythme qui va vite, qui ralentit, qui augmente, qui vibre.. l'alternance entre l'aigu et le bas, c'est tellement beau. Les notes suivent le rythme avec une vivacité extrême, et le tout donne un plaisir sonore incomparable..
Le rythme de la valse en lui-même est un mystère. Le premier temps est fort, puissant. Un temps marquant le début, la naissance, l'existence. Cependant, c'est le deuxième temps qui est le plus important à mes yeux : c'est celui qui donne le tempo, qui régit le rythme, qui affecte tout. Et tout l'art est dans la jonction entre le second et le dernier temps. C'est là où s'achève le beau, où s'achève la boucle, où on ressent l'extase.
Le rythme de la valse en soi me fait penser.. Pourquoi je ressens autant de choses quand j'écoute ce rythme? Ce rythme à trois temps.. une deux trois .. une deux trois .. évoque en moi plein d'absurdités .. cette trinité qui régit notre existence : enfance, jeunesse, vieillesse. Et ceci m'inquiète, me laisse confuse. Etant au deuxième temps de la valse, je ne sais quel rythme je dois prendre. Je ne sais si je rattrapperai le dernier temps .. je ne sais si ma valse sera parfaite, envoûtante, vivace.. si elle sera une campanella, un danube .. si elle sera une valse à mille temps ..

Au premier temps de la valse
Toute seule tu souris déjà
Au premier temps de la valse
Je suis seul mais je t'aperçois
Et Paris qui bat la mesure
Paris qui mesure notre émoi
Et Paris qui bat la mesure
Me murmure murmure tout bas
Une valse à trois temps
Qui s'offre encore le temps
Qui s'offre encore le temps
De s'offrir des détours
Du côté de l'amour
Comme c'est charmant
Une valse à quatre temps
C'est beaucoup moins dansant
C'est beaucoup moins dansant
Mais tout aussi charmant
Qu'une valse à trois temps
Une valse à quatre temps
Une valse à vingt ans
C'est beaucoup plus troublant
C'est beaucoup plus troublant
Mais beaucoup plus charmant
Qu'une valse à trois temps
Une valse à vingt ans
Une valse à cent temps
Une valse à cent ans
Une valse ça s'entend
A chaque carrefour
Dans Paris que l'amour
Rafraîchit au printemps
Une valse à mille temps
Une valse à mille temps
Une valse a mis le temps
De patienter vingt ans
Pour que tu aies vingt ans
Et pour que j'aie vingt ans
Une valse à mille temps
Une valse à mille temps
Une valse à mille temps
Offre seule aux amants
Trois cent trente-trois fois le temps
De bâtir un roman
Au deuxième temps de la valse
On est deux tu es dans mes bras
Au deuxième temps de la valse
Nous comptons tous les deux une deux trois
Et Paris qui bat la mesure
Paris qui mesure notre émoi
Et Paris qui bat la mesure
Nous fredonne fredonne déjà
Au troisième temps de la valse
Nous valsons enfin tous les trois
Au troisième temps de la valse
Il y a toi y a l'amour et y a moi
Et Paris qui bat la mesure
Paris qui mesure notre émoi
Et Paris qui bat la mesure
Laisse enfin éclater sa joie.
Sacré Jacques Brel ..