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un pas en avant...
première tentative...
légère blessure...
mais j'avance...
comme cette musique...
temps fort, ton triste...
un pas en avant, un pas en arrière...
me voilà enfin...
seule face à moi même...
mais je ne sais pas...
mais écoute...
mais arrête...
mais je ne sais pas comment arrêter...
arrête de penser alors..
mais je ne sais pas...
arrête de dire je ne sais pas...
tu ne sais jamais rien...
et tu m'emmerdes...
je sais...
qu'est ce que t'en sais... t'en sauras jamais rien...
et tu continues à faire celle qui sait tout...
mais qui es tu à la fin?
mais je ne sais pas...
comme les chevaux d'un carrousel...
mes moi qui se cherchent, qui s'évitent, qui se bousculent...
qui se courent après...
drôle d'expression...
car on sait jamais qui court après l'autre...
et la musique qui me relance...
corps contre corps...
et la boucle qui se rejoue...
et mes pensées qui giclent... de nulle part...
drôle de machine à penser...
mais arrête toi bordel...
mais je ne peux pas...
mais essaye...
mais j'aime ça...
mais qu'est ce que t'en sais...
et la larme qui jaillit...
trouve son chemin jusqu'à mes lèvres...
drôle de goût...
au fond salé...
même amer...
se fond dans ma salive...
embrasse ma langue...
et mon cerveau qui se dresse...
mais arrête...
arrête...
arrête...
mais je n'ai pas tout dit...
j'ai envie de parler...
mais tu dis des bêtises...
mais j'en ai envie...
et ça recommence...
souvenir flou...
corps contre corps...
chaleur d'une nuit d'été...
mais c'était en plein jour...
et je dois partir...
et ce baiser qui devait se faire à la hâte...
et qui n'a jamais eu lieu...
baiser rêvé...
fantasmé...
tellement loin...
tellement inaccessible...
l'amour des choses dures...
et la larme qui ressurgit...
nettoie tout dans son passage...
purifie mes souvenirs et mes pensées...
et trouve chemin jusqu'à mes lèvres...
les caresse...
comme une pluie d'automne...
se mêle à la salive...
s'enroule à la langue...
les paupières qui clignotent...
et je ne suis plus moi...
mais qui es tu pour savoir...
mais arrête...
dernière scène...
sourire niais...
âme d'enfant...
aux idées perverses...
envie de dormir
13 commentaires:
It's awesome, sweetie!
Ma belle ^^
Ça va passer courage ;)
J'ai lu 3 fois, la musique aidant ...
C'est profond.
J'espère que tu vas bien ma belle.
Bises
ça faisait un bout de temps que tu n'as rien mis sur ce blog et pourtant ce matin j'étais certaine que tu posteras qq chose.
Un sourire aux lèvres en lisant ces lignes parce que pour une fois je comprends (ou presque) les phrases qui finissent avec des points de suspension...
Rien à dire...
encore un sourire... pour te dire que malheureusement ça va aller...
J'aima bien Satie mais je ne lui connaissais pas cette mélodie...Pense-tu que dans 5 ans ou un peu moins, tu écrirais la même chose?
Je ne me pronnonce pas là-dessus moi...
@muse: :)
@kats: oui j'y crois :)
@witee: heureuse que ça te plaise :)
@ex blonde: bah.. depuis qu'on vit ensemble tu dois en savoir, des choses sur moi :D
il y a tout à dire dans ton 'rien à dire' :) et les points de suspension :) bah oui ça ira un jour :)
@Xiali: je pense que dans 5 jours je n'écrirai pas la même chose.. alors pr dans 5 ans, j'ose même pas me prononcer :))
"comme les chevaux d'un carrousel...
mes moi qui se cherchent, qui s'évitent, qui se bousculent...
qui se courent après...
drôle d'expression...
car on sait jamais qui court après l'autre..."
je trouve cette image magnifique :)
Les Gnossiennes, soupir, j'en suis amoureuse..
Merci pour ce très beau texte :)
oulaaaaaaa, à mon avis ça urge un 'tit café avec moi ... LOL
--> j'm'en fous je suis déjà ailleurs ..
@Arwa : merci pour ton passage :)
@'tit génie: oui quand t'arrêteras de lire en diagonale :p
... et puis merde...
C'est beau.
Des bouts de vie se rencontrent et se fuient.
@Samibright: n'est ce pas? :p
PS. ti marhbé :D
"l'amour des choses dures...
et la larme qui ressurgit...
nettoie tout dans son passage..."
J'adore
Touché
Coulé
@Lyn: pompiers? Pamela? :p
:)
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